tag:blogger.com,1999:blog-21307785020151236032024-02-07T15:53:26.050-08:00Littérature et sociétépar Doris Glénisson, juriste et économisteDoris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-7442317718151065082020-03-26T14:37:00.002-07:002021-04-17T22:39:17.346-07:00Bicentenaire de Monseigneur de Merode (1820 -1874) - Son portrait vu par ses contemporains - Hommage aux héros des épidémies<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: right;">
<i></i><span style="font-size: 8pt;"><i><span face="Arial, sans-serif" style="color: black;"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Je remercie infiniment le Marquis de Trazegnies pour sa très aimable et sagace relecture.</span></span></i></span></div>
<br />
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Il
y a exactement deux cents ans naissait un saint homme et un homme
d'action,</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;"> </span></span><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_de_Merode">Monseigneur
Xavier de Merode</a></span></span><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">, officier, puis ministre et
archevêque.</span></span></div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">La
tragique épidémie de coronavirus Covid-19 n'a pas permis de fêter
ce bicentenaire comme il se doit au jour <i>ad hoc. </i>A cause des
directives drastiques de confinement, j'ai choisi de rendre
hommage à Monseigneur de Merode par les écrits de ses contemporains, dont la plume est
infiniment plus élégante que la mienne. Je dédie cet hommage à
tous les héros des épidémies.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Si
on détaille les états de service de Xavier de Merode, il faut
mentionner qu'il fut capitaine (1847) et chevalier de la Légion
d'Honneur (1844). Il a ensuite embrassé une carrière
ecclésiastique, mais aussi politique, et il est devenu camérier
secret de S.S. le Pape Pie IX (1850), <span style="font-style: normal;">pro-ministre
aux armées</span> des États Pontificaux (1859), chanoine de la
basilique Saint Pierre (1859), archevêque de Mélitène (1866) et
aumônier général. Il est décédé peu avant de devenir cardinal,
son nom devant figurer dans la prochaine promotion.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Monseigneur
de Merode est né comte <span style="font-weight: normal;">Frédéric
François Xavier Ghislain de Merode, à Bruxelles le 26 mars 1820<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a>.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Il
est le fils cadet du Comte Félix de Merode, député et ministre,
Félix qui fut un des créateurs de l'Etat belge en 1830 et qui fut pressenti pour le trône de Belgique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Monseigneur
de Merode a pour ancêtres des membres des plus grandes
maisons et cours d'Europe, notamment : Nassau, Rubempré, Salm, Croÿ,
Montmorency, Hohenzollern par son père, et Noailles, Cossé-Brissac,
Beauffremont, Polignac, Saluces par sa mère Rosalie de Grammont ...
Et bien d'autres illustrissimes encore. On ne présente plus la
maison.</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">A
trois ans, Xavier perdit sa mère, et peu de temps après, son très
jeune frère Philippe. Son père se remaria avec Philippine de
Grammont, la soeur de la défunte. La grand-mère de Monseigneur de
Merode, la marquise de Grammont, s'occupa beaucoup de lui et l'aida
dans son apprentissage de la charité.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Xavier
était un enfant espiègle et avait beaucoup de répartie. Au collège
de Juilly, ses facéties et ses bons mots ont laissé un souvenir
amusé<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a>.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Le
bulletin mensuel du collège rappelle que même s'il ne fut pas un
élève particulièrement brillant, il pouvait se distinguer à
l'occasion dans ses domaines de prédilection<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a>.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">« <i>Excellent
cavalier, il obtint le 17 août 1835 les éperons et la cravache
d'honneur dans les exercices équestres qui précédaient chaque
année la distribution des prix. Cependant Xavier eut quelques succès
en allemand et en mathématiques. En 1837 il remporta même un prix
d'algèbre, mais il se garda d'en rien dire. Quand on l'apprit dans
sa famille, on lui fit des reproches sur son silence. Il répondit
que rien n'est plus naturel, ayant entendu dire que ceux qui avaient
des prix n'étaient souvent que de futurs imbéciles...</i> »</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Un
collaborateur d'Alphonse Daudet, le journaliste et écrivain <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_V%C3%A9ron_(journaliste)">Pierre
Véron</a>, décrit l'homme adulte de façon très imagée dans Le
Charivari<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote4sym" name="sdfootnote4anc"><sup>4</sup></a>
: </span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">« Au
physique, M. Xavier de Mérode est grand, mince, sec, flexible
jusqu’à être serpentin. Il a le nez aquilin et profondément
saillant. Ce nez qui rappellerait peut-être celui de ce père Aubry
que Chateaubriand a placé dans Atala, donne, dit-on, toute la clé
de son caractère. (...) Les yeux sont noirs, pétillants et
suffisamment spirituels. Quant à la voix du monseigneur, ce n’est
plus celle d’un homme habitué à dire à une escouade de dragons
ou de chasseurs : «Allons, tonnerre de d..., mes enfants,
enfoncez-moi ce carré-là avec vos lattes ou bien prenez-moi cette
redoute.» Non, ce serait plutôt la voix de chattemite que Victor
Hugo prête dans Notre-Dame de Paris à maître Jehan Charmoluc,
procureur du roi en cour d’église. Il ne s’y trouve que des
cordes tendres, des demi-tons, des inflexions angéliques. C’est
cette voix-là qui a donné saintement le signal de la bataille de
Castelfidardo. A voir aujourd’hui Mgr l’archevêque de Mélytène
malade, buvant avec componction de l’eau ferrée aux sources de
Pougues (Nièvre), qui croirait que l’ex-ministre de Pie IX ait été
jadis, en Belgique et même à Biskara, un joyeux compagnon de
chambrée, ce qu’on appelle un loustic de régiment ? (...) le
futur ministre du pape cultivait l’esprit jusqu’à la pointe et
n’était pleinement satisfait que lorsqu’il avait l’heureuse
chance de rencontrer le calembour. Tout passe. A cette ardeur
juvénile pour la blague de bivouac ont succédé des pensées plus
graves et les protocoles diplomatiques. » </span></i></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">D'après
ses interlocuteurs, Monseigneur de Merode était en réalité très
humble et vertueux. Nous en avons le témoignage de l'écrivain et
diplomate <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_d'Ideville">Henry
d'Ideville</a> :<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote5sym" name="sdfootnote5anc"><sup>5</sup></a></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">« Nous
avons eu l'honneur de connaître de près Mgr de Mérode à Rome en
1869 et de passer avec lui bien des heures en conversation intime. Il
était d'humeur gaie, grave dans ses discours et d'une admirable
vertu. S'étant laissé aller dans la chaleur de la conversation à
quelques phrases peu mesurées, nous nous permîmes de lui en faire
quelques observations. Il les accepta sans difficulté, avec une
édifiante humilité ; c'est à ces traits que l'on reconnaît les
saints, et celui-là devait en être un. » </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Cette
vertu ascétique et cette humilité se percevait aussi dans
l'ameublement de son appartement au Vatican, comme le dépeint
l'officier et homme de lettres, <a href="https://data.bnf.fr/fr/12172255/leon_massenet_de_marancour/">Léon
Massenet de Marancour</a> :<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote6sym" name="sdfootnote6anc"><sup>6</sup></a></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">« Une
table en chêne ouvré, quelques chaises garnies en crin, d'immenses
cartes stratégiques d'un travail exquis, de lourds dossiers, des
livres, des journaux, çà et là répandus sur le parquet,
l'Indépendance, le Monde, le Figaro, la Gazette, le Siècle, la
Revue des Deux Mondes<span style="color: slategrey;">,</span> le Charivari, M.
de Mérode sait tout, voit tout, lit tout. » </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Sa
chambre, entre le militaire et le monacal, était encore plus
dépouillée que son cabinet, suivant le même auteur<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote7sym" name="sdfootnote7anc"><sup>7</sup></a>.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;"><span style="color: black;">« Tandis
que vous feuilletez l'album, le ministre a disparu dans la chambre à
côté. Vous jetez involontairement un regard indiscret, et vous
apercevez, à la lueur de deux petites lampes suspendues aux côtés
d'un </span>christ en ivoire, une planche sur deux tréteaux en fer,
sur cette planche un mince matelas, mal dissimulé par une simple
couverture. C'est le lit de Monseigneur de Mérode »</span></i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Rien
à voir avec la somptueuse « chambre Monseigneur », au
château de Rixensart, où Xavier de Merode se reposait lorsqu'il s'y
rendait.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Sa
bravoure et sa générosité se sont encore confirmées par son
comportement exemplaire lors de la grande épidémie de choléra de
1854.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;"><i>« Son
dévouement et son courage se révélèrent dans toutes les
circonstances.</i> </span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Le
choléra sévissait d'une façon terrible à Rome en 1854; ce fut
pour Mgr de Mérode une nouvelle occasion d'en faire preuve, en
exposant sa vie avec autant de simplicité que d'abnégation. Il
parcourait les hôpitaux tout le jour, soignant les malades avec une
ardeur, un entrain, qui remplissaient de stupéfaction la cour
pontificale. — Le Pape visita alors plusieurs hôpitaux et
couvents, toujours accompagné de son inséparable Mérode. — Sa
Sainteté ayant appris que l'hôpital militaire français de
Saint-André était le plus éprouvé de tous, et le véritable foyer
de l'infection cholérique, fit prévenir de sa visite l'abbé
Bastide, l'aumônier de l'hôpital. Le Saint Père arriva à trois
heures, en grand équipage, devant la porte de Saint-André, suivi de
sa maison. Mais, soit qu'ils eussent obéi à l'ordre de Pie IX, soit
qu'ils se fussent excusés, les personnes de la suite restèrent en
voiture. Le Pape pénétra seul avec Mgr de Mérode, qui précisément
lui avait conseillé cette visite, et ils s’arrêtèrent auprès du
lit de chaque malade. La visite fut longue et eut de très heureux
résultats, en réconfortant le moral de nos pauvres militaires. </span></i></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Pendant
ce temps, les équipages de la cour pontificale attendaient sur la
place du Quirinal, et, lorsque le Pape remonta en voiture avec son
fidèle Mérode, la suite se trouva beaucoup plus rassurée. Le
lendemain, le cardinal Antonelli, qui n'avait pas été consulté au
sujet de la promenade de la veille, dit devant Sa Sainteté à Mgr de
Mérode : « Dieu permettra sans doute que le Saint-Père échappe à
la contagion; mais cette visite était bien imprudente, Monseigneur;
songez quelle responsabilité pèserait sur nous s'il arrivait un
malheur ! - Eh bien, quoi ! reprit le prélat avec sa brutale
franchise, et après? Le Saint-Père a accompli son devoir de
pasteur, voilà tout ! S'il eût été frappé par le mal, quelle
mort plus glorieuse et plus belle lui souhaiteriez-vous ! » Le Pape
reprit en riant : « Eh ! eh ! Éminence c'est qu'il dit bien vrai,
Mérode; si je mourais ce soir, ne croyez-vous pas que ma mort ne fit
grand bien à l'Église ? » »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote8sym" name="sdfootnote8anc"><sup>8</sup></a></span></i></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Cet
extrait est tellement d'actualité en ces temps de pandémie due au
coronavirus Covid-19. On songe à l'héroïsme des médecins qui
soignent les nombreux malades en dépit de carences en matériel et
en effectifs. Et c'est avec ce même héroïsme que Monseigneur de
Merode combattait le choléra et soignait lui-même les malades.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Quant
à la question de la contagion, il faut savoir que le bacille virgule
du choléra n'a pas la même contagiosité que le coronavirus. La
contamination du choléra se fait par la consommation de boissons ou
aliments souillés et non par des contacts lors de simples visites.
C'est en 1849 que John Snow avait publié sa théorie concernant la
transmission du choléra par l'eau (en contradiction avec l'ancienne
théorie des miasmes, c'est-à-dire de la transmission par l'air). Il
est fort probable que Monseigneur de Merode connaissait la polémique
sur le sujet, lui qui s'intéressait aux sciences. Monseigneur de
Merode estimait qu'il devait faire son devoir et soigner les malades,
ainsi que les visiter pour leur remonter le moral. Devoir qui était
assorti d'un devoir d'exemple.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">La
franchise de Monseigneur de Merode était notoire. On en donne
l'illustration suivante :</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">« Le
1er juillet 1866, Mgr de Mérode, nommé archevêque de Mélitène in
partibus infidelium, était sacré dans l'église de S'-Pierre.
Quelques jours après il était nommé aumônier de sa Sainteté.
Dans ces nouvelles fonctions, l'ancien ministre des armes gardait
toute l'intempérance de sa franchise. Le Pape lui disait Un jour
dans une de leurs promenades : « Vous parlez trop, Mérode, je vais
vous fermer la bouche. » « Je ne demande pas mieux, répliquait le
prélat, mais vous devriez en même temps me fermer les oreilles.
» »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote9sym" name="sdfootnote9anc"><sup>9</sup></a></span></i></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Un
personnage dont l'orgueil fit les frais de cette franchise est le
compositeur Franz Liszt<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote10sym" name="sdfootnote10anc"><sup>10</sup></a></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">« Mgr
de Mérode fut nommé Elemosiniere, aumônier du Pape. Ces fonctions
importantes, et toutes de confiance, le retenaient auprès du
Saint-Père. Il n'avait, du reste, jamais quitté l'appartement qu'il
occupait au Vatican depuis de longues années. </span></i></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Cet
appartement était fort simple et rempli de cartes et de plans. </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Il
était contigu à l'appartement de Mgr de Hohenlohe, depuis cardinal,
et alors aumônier du Pape. </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Lorsque
Listz entra dans les ordres et devint l'abbé Listz, Mgr de
Hohenlohe, qui avait pour le grand pianiste beaucoup d'affection,
l'invita à loger dans son appartement. L'abbé, qui n'avait pas
renoncé à sa passion pour la musique, vint s'installer, avec son
piano, chez son compatriote. Mgr de Mérode rencontrait fort souvent
son voisin, le nouvel abbé. </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Un
soir, qu'il avait été très-enchanté des récits que lui avait
faits le Commandeur de certains épisodes de sa vie artistique, Mgr
de Mérode prenant par le bras le nouveau converti : « — Tenez,
mon cher Listz, je vous aime, même avec votre piano, et Dieu seul
sait cependant ce que me fait souffrir mon bruyant voisin du Vatican!
» </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.25cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><i><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Le
bon abbé n'était pas habitué à de semblables reproches, mais il
offrit béatement au Seigneur cette épreuve, blessure cruelle faite
à son ancienne vanité. » </span></i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Avoir
pour voisin direct un pianiste, n'est pas forcément de tout repos,
fut-il le virtuose Franz Liszt.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">S'il
était généreux avec la Vérité qu'il ne manquait pas de remettre
sur son piédestal en toute occasion, Monseigneur de Merode l'était
aussi de ses efforts et de son patrimoine.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Son
oeuvre est gigantesque..</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">On
citera pêle-mêle en regrettant de ne pouvoir s'y attarder
davantage, et sans prétendre à l'exhaustivité :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">la
création des zouaves pontificaux, un régiment de volontaires
visant à défendre l'Etat pontifical</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">l'amélioration
des prisons de Rome, notamment sur le modèle des prisons belges,
ces améliorations touchant aussi à l'hygiène</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">la
fondation de nombreuses écoles, à Rome (par exemple le <a href="http://www.sangiuseppedemerode.it/">Collegio
San Giuseppe – Istituto de Merode</a> qui existe encore), mais
aussi en Belgique, par exemple à Rixensart l'école des filles des
soeurs de la Providence et de l'Immaculée Conception, bâtie non
loin du château.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">la
construction d'églises, comme l'église Saint François-Xavier à
Rixensart (Bourgeois)</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">la
rénovation de Rome, en vue de l'assainir comme Paris fut assaini
par Haussmann en vue notamment d'éviter des épidémies, et la
création d'avenues comme l'ancienne Via de Merode devenue Via
Nazionale.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">des
recherches archéologiques, entre autres des catacombes</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">diverses
oeuvres de bienfaisance et institutions charitables à Rome et
ailleurs.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Avec
une telle activité, Monseigneur de Merode ne prenait pas soin de sa
santé et se tuait littéralement à la tâche.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">C'est
en juin 1874 qu'il contracta une mauvaise broncho-pneumonie en
visitant les catacombes Sainte Domitille durant les fouilles.
Evidemment, on ne peut pas s'empêcher de penser à un coronavirus
comme celui qui sévit actuellement.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Il
mourut avec un courage extraordinaire et une foi édifiante, dans la nuit
du 10 au 11 juillet 1874, après avoir reçu une dernière visite du
pape Pie IX.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Comme
écrit dans les Annales Catholiques de 1874 :<span style="color: black;"><i>
« Il avait vécu en Mérode, et tel il est passé, de ce monde
dans l'autre, j'ose dire .avec le courage et les emportements d'une
foi invincible; j'ose dire encore que, acceptant la mort, lui
souriant même, il s'est jeté dans le ciel, à travers des
souffrances et des tortures physiques qui n'ont pu lui arracher, ni
un cri, ni un gémissement. »</i></span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">Rendons-lui
donc hommage ainsi qu'à tous les héros des épidémies, que leur
foi soit en Dieu ou en l'Homme.</span></span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;">
<br /></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="background: transparent none repeat scroll 0% 0%;">----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- </span></span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;">
<br /></div>
<div id="sdfootnote1">
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>Certaines
sources comme sa biographie faite par Monseigneur Besson, disent le
20 mars, d'autres le 25 mars</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a></span><b>
</b><span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-weight: normal;">A.
Reeb, Histoire de la salle des bustes : Monseigneur de Merode
in Bulletin mensuel du Collège et de l'Association amicale Collège
de Juilly. 25 juin 1910, n°9, pages 18 et 19</span></span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote3">
<div class="sdfootnote">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>Ibidem</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote4">
<div class="sdfootnote">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote4anc" name="sdfootnote4sym">4</a><span style="color: black;">Pierre
Véron (sous le pseudonyme Paul Girard) in Le </span>Charivari du 15
août 1866, Paris, page 2</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote5">
<div class="sdfootnote">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote5anc" name="sdfootnote5sym">5</a>Henry
d'Ideville, Mélanges – Monseigneur de Merode in Revue de France,
Paris,1874, page 210</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote6">
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote6anc" name="sdfootnote6sym">6</a>
Léon Massenet de Marancour, in "Les échos du Vatican", Martin-Beaupré éditeurs, Paris,
1864, pages 104 et 105</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote7">
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote7anc" name="sdfootnote7sym">7</a>
Léon Massenet de Marancour, in "Les échos du Vatican", Martin-Beaupré éditeurs, Paris,
1864, pages 109 et 110</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote8">
<div class="sdfootnote">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote8anc" name="sdfootnote8sym">8</a>Henry
d'Ideville, Mélanges – Monseigneur de Merode in Revue de France,
Paris,1874, page 203</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote9">
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote9anc" name="sdfootnote9sym">9</a></span>
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-weight: normal;">A.
Reeb, Histoire de la salle des bustes : Monseigneur de Merode
in Bulletin mensuel du Collège et de l'Association amicale Collège
de Juilly. 25 juillet 1910, n°10, pages 9 et 10</span></span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote10">
<div class="sdfootnote">
<span face=""arial" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2130778502015123603#sdfootnote10anc" name="sdfootnote10sym">10</a>Henry
d'Ideville, Mélanges – Monseigneur de Merode in Revue de France,
Paris,1874, page 201</span></span></div>
</div>
Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-27251798445857872822017-01-22T00:31:00.000-08:002020-03-27T01:01:45.747-07:00Le Prince Antoine de Merode éternellement heureux (1953 - 2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/3870850824.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/3870850824.JPG" /></a></div>
<br />
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Le Prince Antoine de Merode</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
(23 octobre 1953 - 21 décembre 2016)</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Cela
fait un mois que mon amour est mort. Qu'il est dans le froid glacial d'un cercueil en zinc capitonné de blanc, au fond de la crypte de son château
de briques roses. Ce grand caveau à la porte ovale qui était contre son
appartement et duquel a parfois suinté un liquide épais et brunâtre,
comme un succédané d'ectoplasme. Une simple remontée d'eau dans le
château ou bien ses ancêtres qui venaient nous
retrouver ?</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/616163408.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/616163408.JPG" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Entrée vers la crypte du château de Rixensart</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Antoine,
mon merveilleux, mon sublime Antoine. L'être le plus charmant de la
terre, le plus doux, le plus drôle, le plus tendre ...</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Antoine
qui avait tout pour lui : beau, riche, intelligent, très intelligent
même, d'une séduction folle, et bien sûr prince, bon prince, grand
prince. Authentique prince allié à toute la haute noblesse, à toutes les
cours d'Europe. Parmi ses ancêtres, on retrouve tant de grands esprits
et de grandes personnalités.</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Il y a évidemment son quadrisaïeul, le Comte Félix de Merode (1791-1857),
député et Ministre d'Etat, qui fut un des artisans de la Belgique de
1830, en étant membre du Gouvernement Provisoire et en ayant fait partie
de la délégation qui est allée proposer le trône de Belgique à Léopold
de Saxe-Cobourg.<br />
Félix, à qui aussi avait été proposé le trône de Belgique, qu'il déclina...<br />
Félix, dont on retrouvait les traits sur le visage
d'Antoine.</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/2497169454.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/2497169454.JPG" height="320" width="245" /></a></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Le Comte Félix de Merode</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Plus
avant, le feld-maréchal Jean-Philippe Eugène de Merode Westerloo
(1674-1732), qui combattit Louis XIV, lequel se trouvait être un autre
ancêtre d'Antoine de Merode. Car Antoine de Merode descend à la fois
par son père et par sa mère de Louis XV, donc aussi de Louis XIV et de
presque tous les rois de France, sans oublier le Régent, et se trouve
également apparenté à toutes les dynasties européennes.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/1256977879.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/1256977879.JPG" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Le Feld-maréchal de Merode par van Schuppen</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/00/1203101421.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/00/1203101421.JPG" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
Louis XV, ancêtre d'Antoine de Merode par son père et par sa mère</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
En plus des gènes de ces grands politiques et militaires, Antoine avait également reçu ceux de brillants esprits.</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
L'auteur
des « Maximes », le Duc de La Rochefoucauld, François VI (1613-1680) est son ancêtre à la douzième génération. Quelques Maximes :</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>«15 - La clémence des princes n'est souvent qu'une politique pour gagner l'affection des peuples. » ;</i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« 28
- La jalousie est en quelque manière juste et raisonnable, puisqu'elle
ne tend qu'à conserver un bien qui nous appartient, ou que nous croyons
nous appartenir; au lieu que l'envie est une fureur qui ne peut souffrir
le bien des autres. » ;</i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« 29 - Le mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine que nos bonnes qualités. » ;</i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« 46
- L'attachement ou l'indifférence que les philosophes avaient pour la
vie n'était qu'un goût de leur amour-propre, dont on ne doit non plus
disputer que du goût de la langue ou du choix des couleurs. » .</i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/02/1107820514.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/02/1107820514.JPG" /></a></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
François VI, Duc de La Rochefoucauld</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Toujours
par son arrière-grand-mère Amélie de La Rochefoucauld, Antoine de
Merode descend aussi d'un autre Duc de La Rochefoucauld, François XII
(1747-1827) qui fut membre et président de l'Assemblée constituante
(1789), qui créa l'École des Arts et Métiers et fut propagateur de la
vaccine en France. Il est aussi bien connu pour avoir répondu à la
question de Louis XVI (le 12 juillet 1789) "<i>C'est une révolte ?</i>" : "<i>Non, Sire, c'est une Révolution</i>".</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/01/929187290.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/01/929187290.JPG" /></a></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
François XII, Duc de La Rochefoucauld</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
D'autres
hommes des Lumières figurent parmi ses ancêtres. Il y a par exemple le
Duc de Noailles, Jean (1739-1824), qui fut militaire et chimiste.
Malheureusement, suivant le courant de l'époque, le Duc fit profession
d'irréligion et de scientisme, qualifiant l'homme de « moisissure » et
proclamant l'inexistance de l'âme. En revanche, son épouse, Louise
d'Aguesseau, très pieuse, fut guillotinée sous la Révolution.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/02/998844836.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/02/998844836.JPG" /></a></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Louise d'Aguesseau, Duchesse de Noailles</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Victime de la Révolution</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Antoine
descend également de Claude-Adrien Helvétius (1715-1771), autre
figure des Lumières, issu d'une famille de très riches médecins, et qui
était fermier général et philosophe. Quelques phrases et vers de sa
plume :</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>"La discipline n'est pour ainsi dire que l'art d'inspirer aux soldats plus de peur de leurs officiers que des ennemis"</i> (De l'esprit, 1958) ;</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>"Quels vents impétueux, ô puissante Sagesse,</i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>De l'île du Bonheur me repoussent sans cesse !</i></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>Que d'écueils menaçants en défendent les bords !"</i> (Le Bonheur, Chant I, 1773)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>"L'art du politique est de faire en sorte qu'il soit de l'intérêt de chacun d'être vertueux"</i> (notes, maximes et pensées) ;</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="3763513391.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/01/3763513391.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/01/3763513391.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
Claude-Adrien Helvétius</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Antoine
en descend par sa fille Adélaïde Helvetius qui était considérée
comme une des beautés de l'époque et dont on a un très joli portrait
peint par Madame Vigée-Lebrun.</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="1418229802.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/01/1418229802.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/01/1418229802.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
Adélaïde Helvétius, Comtesse d'Andlau</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Encore
un ancêtre intéressant fut le Marquis de Ségur (dont un des petits-fils
avait épousé Sophie Rostopchine, la fameuse Comtesse de Ségur, auteur
de livres pour enfants). Louis-Philippe de Ségur (1753-1830) était
d'orientation libérale, officier de la Révolution américaine (comme
Lafayette), diplomate, homme politique, historien, poète et aussi
chansonnier et goguettier, membre de l'Académie Française. Il a laissé
beaucoup de pensées intéressantes qui sont devenues des classiques,
comme par exemple :</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Avec de l'amour et de la persévérance il ne faut désespérer de rien » </i>(Galerie morale et politique, 1816).</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Sachez vous respecter vous-mêmes, et personne ne vous fera rougir. » </i>(Le respect,1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Hélas ! nous avons si peu de jours à passer sur la terre, ne les perdons pas à nous haïr. </i>»(La reconnaissance,1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« L'un
des premiers devoirs pour celui qui donne est d'oublier ce qu'il a
donné, et, pour celui qui a reçu, de s'en souvenir et de le publier. »</i>(La reconnaissance,1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« L'amour
doit éclairer nos jours à leur déclin, comme il enflammait notre
aurore : Si vous n'aimâtes jamais, aimez, aimez demain ; Si vous avez
aimé, demain aimez encore. »</i>(L'amour, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Une
femme qui veut garder son mari, et ou son amant, doit varier sans cesse
ses moyens de plaire ; on en est venu au point de ne pouvoir aimer
longtemps la même personne, à moins qu'elle n'ait le secret de ne pas se
montrer toujours la même, et c'est là un des tristes avantages que la
corruption des mœurs donne à l'art sur la nature, et à la coquetterie
sur la vertu. »</i>(L'ennui,1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Si
vous voulez changer vos malheurs en bonheur véritable, jouissez et
profitez du présent, remerciez les dieux au lieu de constamment les
accuser, et surtout grandissez et fortifiez votre âme. »</i> (Le malheur, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Le cœur a ses secrets pour guérir les blessures qu'il reçoit. » </i>(Le malheur, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« L'adversité qui abat les cœurs faibles, grandit les âmes fortes. » </i>(L'adversité, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« La
vieillesse de l'égoïste est triste ; il n'a ni compagnon, ni
successeur, ni espoir. Il remplit maussadement son cercle étroit, comme
le limaçon sa coquille ; le passé est pour lui un vide, le présent un
désert, et l'avenir le néant. » </i>(La vieillesse, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Sans union, il ne peut exister ni force ni esprit public. » </i>(Les femmes, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« La vie des morts consiste dans le souvenir des vivants. » </i>(Le dernier âge, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Une
partie de la vie se passe à mal faire, une autre partie à ne rien
faire, la presque totalité à faire autre chose que ce qu’on devrait
faire. » </i>(Le temps, 1816)</div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Une série d'assertions bâties sur le mode binaire ou ternaire, combinant humour, morale et clairvoyance.</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="1865049486.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/1865049486.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/1865049486.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Louis-Philippe Marquis de Ségur</div>
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm;"><div data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
La
Révolution Française a fait des ravages chez les aïeux du Prince
Antoine de Merode, car pas moins de quinze d'entre eux en furent victimes.
Pour en citer quelques uns, on y retrouve notamment : le Duc de
Clermont-Tonnerre (1720-1794), le Marquis de Lur Saluces (1731-1793),
Catherine de Cossé-Brissac (1724-1794), le Duc de Brissac (1734-1792),
Malesherbes (1756-1794).</div>
</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm;">Un autre ancêtre remarquable fut le Marquis de Lur Saluce<span data-mce-style="font-weight: normal;" style="font-weight: normal;">s, Eugène</span> (1852-1922), militaire, monarchiste, qui participa au coup d'état manqué de Déroulède.</dd></dl>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="751634997.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/751634997.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/751634997.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Le Marquis de Lur Saluces</div>
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm;">Antoine de Merode descend également de Colbert, de Vauban et du compositeur Lully.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm;">Avec un tel patrimoine de gènes, Antoine ne pouvait qu'être quelqu'un d'exceptionnel...</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm;">
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Beaucoup
voudront savoir s'il était aussi parent de la belle Cléo de Merode (1875-1966).
Forcément, oui, mais de façon plus proche qu'on ne le pense. C'est là
qu'Antoine m'a confié un secret de famille qui mérite d'être un peu
dévoilé (seulement un petit coin du voile), Cléo était née d'une mère
Merode (de la branche autrichienne) mais aussi d'un père Merode belge et
assez proche parent d'Antoine (là où je garde le secret, c'est sur son
identité exacte). Ceci explique probablement pourquoi certaines jeunes
filles Merode de Belgique ressemblent tant à Cléo. Cléo de Merode était danseuse mais absolument pas une courtisane comme Liane de Pougy ou la belle Otero. Et pour cause, en 1950, Cléo de Merode a gagné un procès contre Simone de Beauvoir, qui l'avait erronément assimilée à une « cocotte »<sup> </sup>dans son essai <i>Le Deuxième Sexe</i>.</dd></dl>
</dd></dl>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="1541962153.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/1541962153.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/1541962153.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Cléo de Merode</div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Antoine
de Merode était très fier des Marquis de Lur Saluces (sa mère était née
Lur Saluces) et de leur domaine viticole bordelais, le Château d'Yquem.
Le Château d'Yquem est le seul sauternes classé premier cru supérieur
et il est considéré comme le meilleur vin liquoreux qui soit. Il est
inscrit aux Monuments Historiques depuis 2003.</div>
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm;">Anecdote
piquante, dans le film « Papy fait de la résistance », il y a une
séquence où l'on voit une bouteille posée sur une table se faire vider
par le culot. La bouteille en question est une bouteille de Château
d'Yquem.</dd></dl>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="853244875.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/01/853244875.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/01/853244875.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Extrait de "Papy fait de la résistance",</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
la bouteille de Château d'Yquem qui se vide par le culot</div>
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Antoine
était brillant, amusant et agréable en société et toujours avec
énormément de chic et d'élégance. Quelques heures avec Antoine, c'était
jouir pleinement de quelques heures de détente et d'amusement. Une vie
avec Antoine c'était le bonheur assuré.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Ce
qu'il a fait de remarquable entre autres, c'est reprendre la gestion de
son château et de son domaine et parvenir à en faire une entreprise
rentable. Il avait su gérer les bois avec l'aide d'ingénieurs
forestiers, entretenir le parc, restaurer le château et les dépendances
avec des architectes et sa mère qui avait beaucoup de goût. Parfois
lui-même mettait la main à la pâte et n'hésitait pas à arracher les
ronces, tondre les vastes pelouses, grimper aux murs et sur les toits...
Il veillait au bon état du château qui était visité régulièrement à la
belle saison. Il avait même fait réaliser un jet grouting quand une des
façades du château avait commencé à s'affaisser. Le procédé du jet
grouting consiste à créer une colonne résistante formée par l'injection
sous haute pression de ciment au sol.<br />
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="79207762.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/02/79207762.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/02/79207762.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /> </div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
château de Rixensart,</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
timbre représentant le château</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
avec un cachet portant les armes Merode</div>
</dd></dl>
</dd></dl>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Il
était un grand amoureux de la nature et des animaux. Il aimait aussi la
chasse et était très sportif. Il était très fier du magnifique trophée
d'un grand cerf qu'il avait chassé en Espagne. Néanmoins, comme Saint
Hubert, il a changé d'avis sur la chasse le jour où il vit un tableau de
chasse avec des canards cloués dessus dont une petite canette crucifiée
qui vivait encore. De ce jour, il n'a plus voulu chasser et a pensé
même interdire la chasse aux canards sur ses terres.</div>
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il adorait les chiens et il était très proche de ses labradors qu'il considérait presque comme ses enfants.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il aimait voyager et gardait de très bons souvenirs de ses séjours au Portugal et en Afrique.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il
avait aussi des souvenirs extraordinaires de sa petite enfance. Il
racontait qu'une institutrice venait donner cours à domicile et qu'elle
attendait respectueusement qu'il sorte de son lit le matin, qu'il ait
terminé sa toilette et pris son petit déjeuner avant de commencer ses
cours qu'il suivait avec d'autres membres de sa famille. Il vivait avec
son frère, ses deux soeurs et six de ses cousins germains dans les
dépendances du très beau château de Rixensart. Une enfance heureuse au
grand air au milieu d'enfants de son âge.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Une
histoire cocasse datant de sa jeunesse. Il s'était mis avec quelques
proches à faire une séance de spiritisme dans la fameuse chambre des
fleurs du château (ou la chambre Monseigneur ?). A un moment, il y eut un craquement au-dessus de leur
tête et un pied apparu dans le plafond. C'était le pied de son frère
qui s'était amusé à marcher au-dessus de la chambre pendant leur séance.
Il se trouvait dans un grenier dont le sol n'était pas aménagé pour
qu'on y circule et si on marchait entre les grosses poutres, on était
sûr de passer à travers le plafond. Son frère avait tenté d'effrayer la
compagnie en marchant au-dessus d'eux mais le résultat avait dépassé ses
espérances.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;"><div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="427833239.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/00/427833239.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/00/427833239.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
La chambre des Fleurs au château de Rixensart</div>
</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">On
pourrait croire que toutes les bonnes fées s'étaient penchées sur son
berceau. Hélas, quelques mauvaises fées oubliées ont dû se venger très
durement. Antoine a perdu son père très jeune, à huit ans et n'a jamais eu
de beau-père. Il se rappelait avec beaucoup de tendresse son père qui le
considérait comme son successeur et avec qui il faisait des promenades
pendant lesquelles ils discutaient longuement.</dd></dl>
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il a vécu le décès de son père, qu'il disait « la bonté incarnée », comme la fin du paradis terrestre.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il m'a raconté qu'il avait ensuite été au collège, qu'il a été victime de sévices dans un des collèges qu'il a fréquentés.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">A
la fin de ses études, il s'était fait ... dératiseur pour se faire un
peu d'argent de poche. Son petit amusement de l'époque, c'était
consommer lui-même son raticide devant ses clients pour démontrer
l'innocuité du produit qu'il utilisait, engendrant forcément des
réactions diverses et variées, généralement de surprise, d'affolement et
de dégoût.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il
a ensuite travaillé à Paris dans une importante entreprise au service
financier et au service commercial d'une autre très grande entreprise.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Ultérieurement, il a quitté Paris pour gérer le château de Rixensart,et il dit y avoir été très heureux.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Hélas,
par après, sa vie a été empoisonnée par une erreur judiciaire qu'il a
forcément très mal vécue et qui l'a isolé du monde. Erreur catalysée
selon lui par sa condition de Prince. "Ils ont voulu se faire un
Prince" disait-il parfois. La révision du procès était prévue et
l'absence de "récidive" (si toutefois on peut parler de récidive quand
l'acte incriminé n'a pas été commis) fait partie des indices de
l'erreur. Les plaintes étaient parfois assez fantaisistes ou tactiques
comme cette plainte pour attentat à la pudeur qui lui avait été faite
parce qu'il était sorti nu d'un de ses propres étangs en été et qu'il
avait été surpris ainsi par un promeneur sur ses propres terres, alors
que ce promeneur n'avait manifestement rien à faire là.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il
a aussi subi des moments très angoissants, comme un cambriolage au château de Rixensart qui a
eu lieu en 1999 et au cours duquel il a réagi avec beaucoup de courage,
digne des Chasseurs Ardennais chez qui il avait effectué son service
militaire comme soldat milicien. Un des cambrioleurs tira dans sa
direction, mais il réussit à l'éviter. Il fut tailladé et frappé au
visage, il reçu des coups de poings et de pied sur tout le corps et fut
finalement ligoté avec une cravate et des menottes. Son frère et sa mère
furent également ligotés mais sans toute cette violence. Antoine parvint à
se libérer et alerter les secours et fut ensuite hospitalisé à cause de
ses nombreuses blessures. En réalité, toute cette agressivité à son
encontre a été engendrée par la notoriété apportée à l'erreur judiciaire
dont il a été victime et qui a été prise pour argent comptant et même
aggravée.<br />
<br />
<dl><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;"><div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="355559630.jpg" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/355559630.jpg" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/00/355559630.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Le Prince Antoine de Merode durant son service militaire au 1er Bataillon des Chasseurs Ardennais</div>
</dd></dl>
</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Jeune,
Antoine ne ressentait pas fort l'envie de se marier. Une des
principales raisons, c'est qu'il ne supportait pas les très jeunes
enfants, qui l'horripilaient. Il n'y a pas réellement moyen de
discuter avec eux disait-il. En revanche, il appréciait les jeunes gens
et jeunes filles, à partir du moment où ils avaient de l'esprit et que
la discussion était amusante. Il s'est d'ailleurs beaucoup occupé de
jeunes, que ce soient ses neveux ou les enfants de ses amis, dont il
devenait une sorte de second père car en réalité, il aurait bien voulu
avoir des enfants (suffisamment grands) et une femme.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Il
se disait très attiré par les très jolies femmes, mais, étonnamment, il
se sentait très timide, et même bloqué devant elles quand l'enjeu lui
paraissait important. Ce traumatisme l'a aussi empêché de trouver
l'épouse qui lui convenait étant plus jeune.</dd><dd data-mce-style="margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 0cm; text-align: justify;">Plus
âgé, il recherchait de toute évidence une compagne ou une épouse, dont
la présence lui paraissait indispensable. Et c'est là que nos routes se
sont croisées, et dès la première rencontre, nous avions senti que ce
serait pour la vie... Ce fut une relation d'amour et non de dévouement
et nous nous échangions beaucoup de « je t'aime ». Nos fiançailles
étaient la conséquence logique (nous nous sommes fiancés le 27 novembre
2016 devant témoins et <a data-mce-href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/2142611631.jpg" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/2142611631.jpg">dès le 29, une requête en justice indiquait notre statut de fiancés, la page intéressante étant ici en lien</a>) mais hélas, on ne nous a pas laissé le temps de nous marier, ni même de faire toutes les publications d'usage pour nos fiançailles ...</dd></dl>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
Ce
qui faisait surtout le charme d'Antoine, c'est une espèce de fraîcheur,
de juvénilité qu'il a gardée jusqu'à la fin de sa vie. Il était fin,
audacieux, rempli d'humour et d'une éloquence rare (il avait une voix
magnifique). Il a toujours gardé quelques intonations d'accent parisien
et une certaine gouaille, mais une gouaille élégante et sans
méchanceté.</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
Il était catholique pratiquant, il priait et allait régulièrement à la messe en dépit de ses infirmités.</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
Ses
derniers moments furent très durs et je reste convaincue qu'il n'aurait
pas dû mourir ce jour-là. Il avait eu une sorte d'épilepsie comme il en
a eu beaucoup et qui se sont toujours très bien terminées, et il en a
fait de bien plus graves que ce jour-là. J'estime personnellement qu'il y
eut négligence coupable, voire pire...</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, il n'y eut pas de longs massages cardiaques, il n'y avait pas de
défibrillateur, tout ceci démontre que tous les moyens n'avaient pas
été mis en oeuvre pour le sauver. Le médecin a cru bon de dire en guise
de condoléances « il est décédé cela valait mieux comme ça » ce qui
donne à penser qu'il n'avait pas eu l'intention de le sauver. Point de
vue d'autant plus ridicule et criminel qu'Antoine ne souffrait pas
beaucoup de ses problèmes de santé et qu'il adorait la vie et sortir.</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
Un décès qui arrangeait certains...</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm;">
Je serai éternellement heureux avait-il dit. Et nous bien longtemps très tristes.</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
<img alt="3643229271.JPG" data-mce-src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/01/3643229271.JPG" data-mce-style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/01/3643229271.JPG" style="margin: 0.7em 0;" /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
Antoine était un lecteur de BD assidu</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
et un fervent tintinophile</div>
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<br /></div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
Sources : Prince Antoine de Merode, Wikipedia, Roglo, monpoeme.fr...</div>
<br />
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Quelques articles dans la presse :</div>
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<br /></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/rixensart-un-chateau-une-famille-yquem-d-un-c%F4te-_t-20000201-Z0HU0M.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=0&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/rixensart-un-chateau-une-famille-yquem-d-un-c%F4te-_t-20000201-Z0HU0M.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=0&all=19&nav=1">Rixensart: un château, une famille Yquem d'un côté, Pommard et Corton de l'autre</a></div>
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<br /></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/beaupain-renvoye-en-correctionnelle-le-%ABlupin%BB_t-19990804-Z0H31T.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=1&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/beaupain-renvoye-en-correctionnelle-le-%ABlupin%BB_t-19990804-Z0H31T.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=1&all=19&nav=1">Beaupain renvoyé en correctionnelle Le «Lupin» bruxellois accusé d'avoir sauvagement agressé le prince de Mérode</a></div>
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<br /></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/maigre-butin-au-chateau-de-rixensart_t-19990518-Z0GT31.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=2&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/maigre-butin-au-chateau-de-rixensart_t-19990518-Z0GT31.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=2&all=19&nav=1">Maigre butin au château de Rixensart</a></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/breves-societe_t-19990517-Z0GRWE.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=3&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/breves-societe_t-19990517-Z0GRWE.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=3&all=19&nav=1">BREVES SOCIETE</a></div>
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<br /></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/bilan-mi-vacances-la-region-touche-les-dividendes-du_t-19920804-Z05N84.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=12&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/bilan-mi-vacances-la-region-touche-les-dividendes-du_t-19920804-Z05N84.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=12&all=19&nav=1">BILAN MI-VACANCES: LA REGION TOUCHE LES DIVIDENDES DU TOURISME D'UN JOUR</a></div>
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<br /></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/bicentenaire-a-rixensart-monseigneur-antoine-de-merode-_t-19910404-Z03U2T.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=14&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/bicentenaire-a-rixensart-monseigneur-antoine-de-merode-_t-19910404-Z03U2T.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=14&all=19&nav=1">BICENTENAIRE A RIXENSART MONSEIGNEUR ANTOINE DE MERODE, LE PRINCE CHARMANT</a></div>
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<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/rixensart-va-feter-le-bicentenaire-de-la-naissance-du_t-19910226-Z03NFR.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=15&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/rixensart-va-feter-le-bicentenaire-de-la-naissance-du_t-19910226-Z03NFR.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=15&all=19&nav=1">RIXENSART VA FETER LE BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DU COMTE FELIX DE MERODE IL FAILLIT ETRE LE PREMIER ROI DES BELGES</a></div>
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<div align="JUSTIFY" data-mce-style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a data-mce-href="http://archives.lesoir.be/rixensart-un-ilot-feodal-iv-une-dynastie-de_t-19901228-Z03FRZ.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=16&all=19&nav=1" href="http://archives.lesoir.be/rixensart-un-ilot-feodal-iv-une-dynastie-de_t-19901228-Z03FRZ.html?queryand=%22antoine+de+merode%22&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=16&all=19&nav=1">RIXENSART: UN ILOT FEODAL ? (IV) UNE DYNASTIE DE REGISSEURS-BOURGMESTRES-CATHOLIQUES DEUX PRINCESSES...</a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/02/586226296.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/02/586226296.jpg" height="320" width="207" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Faire-part officiel et conforme aux dernières volontés du Prince Antoine de Merode</b></div>
</div>
<div align="JUSTIFY" data-mce-style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-46150480838887842192010-02-08T10:57:00.000-08:002010-02-12T00:28:00.901-08:00Knock-out pour Nothomb<p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Plusieurs articles ont soulevé la question du vrai prénom, de la vraie date de naissance, du vrai lieu de naissance et finalement, de la vraie biographie de l'écrivain Amélie Nothomb. Mieux, ils ont aussi analysé de façon assez approfondie les raisons de ces falsifications outrancières, <b style="color: rgb(51, 102, 255);"><a href="http://veritescachees.blogvie.com/">comme cet article-ci.</a></b></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Rappelons que l'écrivaine Nothomb prétend s'appeler Amélie de son prénom (encore qu'actuellement, elle préfère évincer la question, connaissant le résultat que donnerait une enquête approfondie). Elle prétend aussi être née à Kobé, au Japon le 13 août 1967.et avoir débarqué pour la première fois en Belgique vers 17 ans. Or, en réalité, elle s'appelle <b>Fabienne Nothomb</b> et <b>est née à Etterbeek (commune de Bruxelles), en Belgique, le 9 juillet 1966.</b> Elle y a vécu la majeure partie de son enfance, plus particulièrement chez ses grands-parents à Uccle (Bruxelles).</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Rappelons aussi que ces mensonges visent notamment à évincer sa tante aînée d'une partie de ses droits en évitant le mécanisme de rapport de donations d'hébergement faites à la mère de l'écrivain, qui a été hébergée pendant vingt ans avec ses enfants chez ses propres parents, en prétendant que l'écrivain a vécu son enfance à l'étranger, <b><a href="http://erreurjudiciaire.blogspot.com/"><span style="color: rgb(51, 102, 255);">comme expliqué ic</span><span style="color: rgb(51, 102, 255);">i</span></a></b>. Ils visent également à masquer l'échec de la première année d'études de droit de l'écrivain et à lui créer une image publiable mais sans commune mesure avec la réalité. A ce propos, je signale avoir été victime de leurs allégations mensongères et démarches nuisibles, visant à casser ma carrière de juriste, dans le double objectif de réduire à néant mon analyse juridique de l'affaire et de se venger de ma réussite des études de droit, lorsque l'écrivain les a échouées. </span></span><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><br /><br />Eh bien, j'ai <b>deux nouvelles pièces</b> à verser à ce dossier. Deux pièces qui ne peuvent en aucun cas avoir été falsifiées.<br /></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Les multiples mensonges faits, et ce, aux niveaux les plus élevés, imposent la plus grande prudence dans l'analyse des preuves. Donc, seuls des documents antérieurs aux années 80 peuvent servir de preuve irréfutable, tout document postérieur pouvant avoir été truqué en vue de faire accréditer des mensonges. Demander un extrait de l'acte de naissance à la commune (d'Etterbeek ou à Kobé) est encourir le risque d'en obtenir un faux, si l'écrivain est parvenue à corrompre certains administrations. Des faux au plus haut lieu, il y en a toujours eus, et pas que dans les républiques bananières. Parfois pour raison d'Etat, parfois pour des motifs bien moins avouables comme en l'espèce. Je précise qu'aucune preuve falsifiée n'a encore été produite concernant l'enfance et la naissance de l'écrivain, mais cette éventualité n'est pas à exclure de la part d'adversaires sans scrupule.<br /></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Les deux documents que nous versons sont donc antérieurs aux années 80.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Nous savons que l'écrivain dite Amélie Nothomb est la fille du Baron Patrick Nothomb, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi des Belges, né à Schaerbeek le 24 mai 1936, et de son épouse, née Danièle Scheyven, à Uccle, le 15 janvier 1938. <b style="color: rgb(51, 102, 255);"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Nothomb">C'est vérifié partout, notamment sur Wikipedia, par exemple sur la fiche du Baron Patrick Nothomb lui-même.</a></b></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Partant de ce postulat, il suffit de se référer aux documents officiels publiés antérieurement aux années 80.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Nous avons pu constater que la demoiselle est noble, de noblesse belge, de même que ses deux parents. Or, si tout citoyen voit sa date de naissance et son lieu de naissance bien répertorié au niveau de l'administration, pour une personne de la noblesse, cet enregistrement est encore bien plus suivi. Ainsi, en Belgique, une personne de la noblesse voit sa date de naissance attestée de nombreuses façons :</span></span></p> <ul><li> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">par les faire-part publiés au moment de sa naissance (cartons, publication dans la presse, dont le trimestriel de l'Association de la Noblesse, courriers écrits par les proches)</span></span></p> </li></ul> <ul><li> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">par les généalogies les plus diverses, et plus particulièrement l'Etat Présent de la Noblesse belge, qui fait autorité en la matière.</span></span></p> </li></ul> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Ma pièce additionnelle numéro un est un <b><a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/01/561876873.pdf" id="media-2267080" name="media-2267080">extrait de l'Etat Présent de la Noblesse belge publié en</a><span style="color: rgb(51, 102, 255);"> </span><a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/01/561876873.2.pdf" id="media-2267082" name="media-2267082">1979</a>.</b> Cet extrait démontre que le Baron Patrick Nothomb et son épouse, née Danièle Scheyven ont une fille Fabienne, Claire Nothomb née le 9 juillet 1966, mais n'ont pas de fille du prénom d'Amélie, ni même Fabienne-Amélie et n'ont pas de fille née en 1967.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"> </p> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center;"><img src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/00/02/1810859330.jpg" id="media-2267076" alt="fabienneetatpresentbon.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" name="media-2267076" height="184" width="638" /></div> <span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">On pourrait encore me rétorquer qu'une soi-disant vieille erreur a impliqué qu'il existerait des documents erronés, la prétendant née en 1966 à Etterbeek. Ou une autre excuse aussi peu crédible. Eh bien, jouons le jeu et admettons, après tout l'erreur est humaine.</span></span></div> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Mais c'est là que ma pièce additionnelle numéro deux coupe court à toute élucubration de ce type. <b><a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/786372110.pdf" id="media-2267084" name="media-2267084">Il s'agit du trimestriel publié en octobre 1966 par l'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique, plus précisément, le numéro 87</a>.</b></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"> </p> <div style="text-align: center;"><img src="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/00/4081145.JPG" id="media-2267097" alt="fabienneanrb.JPG" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" name="media-2267097" /></div> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Ce petit livret a été publié en 1966. On ne pouvait, UN AN A L'AVANCE, prévoir la naissance d'Amélie Nothomb en 1967, mais en commettant une double erreur : sur le prénom et sur la date (dont l'année !). D'une part, il existe une publication faite en 1966 qui annonce la naissance de Fabienne Nothomb en 1966 et d'autre part, il n'existe aucune publication en 1967 annonçant la naissance d'Amélie en 1967. La conclusion est évidente : s'il n'existe pas de publication de sa naissance en 1967, mais seulement une en 1966, c'est qu'elle est bien née en 1966.<br /></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Peut-être que dans un dernier sursaut de mauvaise foi, l'adversaire rétorquera qu'il existait une Fabienne Nothomb à présent décédée (Dieu que j'ai de l'imagination !), qu'Amélie est en réalité un quatrième enfant.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Mais alors :</span></span></p> <ul><li> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Pourquoi est-ce que la naissance d'Amélie Nothomb en 1967 n'a jamais fait l'objet d'aucune publication en 1967, et notamment par ce fameux trimestriel de l'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique ?</span></span></p> </li><li> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Pourquoi le prétendu décès de Fabienne Nothomb n'a-t-il jamais été publié, ni par voie de presse, ni ailleurs, pourquoi n'y eut-il aucun enterrement ? Et quand et où aurait eu lieu ce prétendu décès ?</span></span></p> </li><li> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Pourquoi est-ce que toutes les publications officielles, dont l'Etat Présent de la Noblesse Belge, n'évoquent explicitement que trois enfants, jamais quatre ?</span></span></p> </li><li> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Où se trouve le corps comme demandait Landru (à mauvais escient en ce qui le concerne), où se trouve-t-elle enterrée si elle est décédée ?</span></span></p></li></ul><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"></span></span><ul><li><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Et si elle n'est pas décédée, où se trouve-t-elle ?<br /></span></span></li></ul> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">On voit bien que ces allégations adverses n'auraient pas tenu la route et se seraient fait démonter par toute enquête un peu sérieuse.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">En revanche, les faits que nous présentons sont étayés par bien d'autres preuves, comme les très nombreuses anciennes éditions de bottins mondains belges (High Life et Carnet Mondain), qui indiquent que sa date de naissance est 1966, le mémoire de fin d'études de Mademoiselle Nothomb rédigé sous le prénom Fabienne, son inscription comme auteur à la Sacem sous le prénom Fabienne, et j'en passe et des meilleures.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Donc, CQFD, Amélie Nothomb, qui s'appelle en réalité Fabienne Nothomb est bel et bien née le 9 juillet 1966 en Belgique. Et les raisons de ces falsifications sont décrites dans <b style="color: rgb(51, 102, 255);"><a href="http://veritescachees.blogvie.com/">cet article-ci</a></b> et <a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://erreurjudiciaire.blogspot.com/"><b>celui-là</b></a>.</span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;">Les différents articles antérieurs détaillant notre analyse :</span></span></p> <ul style="text-align: justify; color: rgb(51, 102, 255);"><li><b><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://blogspotdoris.blogspot.com/2009/11/nothomb-modifie-encore-sa-fiche.html">Est-ce que Nothomb va faire sauter Wikipedia ?</a></span></span></b></li><li><b><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://blogspotdoris.blogspot.com/2009/08/la-date-et-le-lieu-de-naissance-de.html">La date et le lieu de naissance de l'écrivaine Nothomb</a></span></span></b></li><li><b><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://blogspotdoris.blogspot.com/2009/08/scoop-lautre-face-damelie-nothomb-sur.html">SCOOP : L'autre face d'Amélie Nothomb sur Internet</a></span></span></b></li><li><b><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://blogspotdoris.blogspot.com/2009/07/voltaire-reveille-toi-ils-sont-devenus.html">Voltaire réveille-toi, ils sont devenus fous</a></span></span></b></li><li><b><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://blogspotdoris.blogspot.com/2009/07/quand-charlie-hebdo-publie-des-heresies.html">Quand Charlie Hebdo publie des contresens juridiques</a></span></span></b></li></ul><span style="font-size:100%;"><span style="font-weight: bold;font-family:arial;" >Récapitulatif des principales pièces</span><span style="font-family:arial;"> (il en existe encore bien d'autres) :<br /><br /></span></span><span style="font-size:100%;"><span style=";font-family:arial;font-size:small;" ><span style="font-size:100%;"><b><a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/01/561876873.pdf" id="media-2267080" name="media-2267080">- extrait de l'Etat Présent de la Noblesse belge publié en</a><span style="color: rgb(51, 102, 255);"> </span><a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/01/561876873.2.pdf" id="media-2267082" name="media-2267082">1979</a>.<br /></b></span><b><span style="font-size:100%;"><br />- <a style="color: rgb(51, 102, 255);" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/02/02/786372110.pdf" id="media-2267084" name="media-2267084">trimestriel publié en octobre 1966 par l'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique, plus précisément, le numéro 87</a></span><br /></b></span><br /><span style="font-family:arial;">- </span><a style="font-family: arial;" id="media-1919802" href="http://uneerreurjudiciaire.hautetfort.com/media/01/02/804034183.pdf" name="media-1919802"><strong><span style="color: rgb(51, 102, 255);">le livre de Pierre Stéphany "Portraits de grandes familles"</span></strong></a><br /><br /><strong style="font-family: arial;"><a id="media-1919795" href="http://uneerreurjudiciaire.hautetfort.com/media/00/00/100322446.pdf" name="media-1919795"><span style="color: rgb(51, 102, 255);"><strong>- un extrait de l'High Life de 2000</strong></span></a><br /></strong></span> <div align="justify" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><br />- <a href="http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=gounou&lang=fr;pz=reginald;nz=dumont+de+chassart;ocz=0;p=fabienne;n=nothomb" target="_blank"><strong><span style="color: rgb(51, 102, 255);">la généalogie de Réginald Dumont de Chassart ; </span></strong></a></span>La généalogie mentionne aussi le prénom de guerre de l'écrivaine d'une façon qui prête malheureusement un peu à confusion : on a l'impression qu'Amélie est la soeur de Fabienne alors qu'il s'agit de la même personne avec une seule et même date de naissance<br /><br /></div><div align="justify" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">- <a href="http://frerealbert.be/pouvoirs/les-fabuleuses-pressions-damlie-nothomb/" target="_blank"><strong><span style="color: rgb(51, 102, 255);">l'article de Marco Van Hees</span></strong></a><br /></span> </div><span style="font-size:100%;"><br /></span><div align="justify" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">- <a href="http://bib7.ulb.ac.be/uhtbin/cgisirsi/PSeU2zJhjJ/S.HUMAINES/0/123" target="_blank"><strong><span style="color: rgb(51, 102, 255);">le catalogue de mémoires de l'ULB</span></strong></a></span> Il faut cliquer sur "recherches" et taper "Fabienne Nothomb", car il n'y a pas de mémoire au prénom d'Amélie, uniquement ses romans et des études la concernant).<br /><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255);"></span></div><a href="http://books.google.fr/books?id=rqcY9dZbaREC&pg=PA104&lpg=PA104&dq=Am%C3%A9lie+Nothomb+reste+marqu%C3%A9e+par+l" source="'bl&ots=" sig="5e-3B5zlRljBLR-oMt02lBEY42w&hl=" oi="book_result&ct=" resnum="1" ei="0XllSsfFJ-KRjAfQ6uGaAQ&sa="><strong></strong></a><div align="justify"><span style="font-size:100%;"><span style="font-family:arial;">- </span><a style="font-family: arial;" href="http://www.sacem.fr/portailSacem/jsp/ep/contentView.do?contentTypeId=2&:contentId=536888563&:programId=536885297&:pageTypeId=8584" target="_blank"><strong><span style="color: rgb(51, 102, 255);">la base de données de la SACEM </span></strong></a></span>il faut cliquer sur <span style="font-weight: bold;">"</span>Accès direct Créateurs Editeurs" : <div class="boxblack-text"> <a class="hidden" id="ctn842_7442" name="ctn842_7442"></a><span class="externallink"></span><a style="font-weight: bold;" href="javascript:openPopupUrlExterne('http://www.sacem.fr/oeuvres','','width=780,height=585,resizable=yes,scrollbars=yes,status=yes,toolbar=no,menubar=no');" class="commonLink">Les Oeuvres en ligne - Découvrez qui a créé quoi ?</a><div class="boxContent"><span class="externallink"><a href="javascript:openPopupUrlExterne('http://www.sacem.fr/oeuvres','','width=780,height=585,resizable=yes,scrollbars=yes,status=yes,toolbar=no,menubar=no');" class="commonLink"></a></span><div class="commonLinkLayout"> </div> </div> </div></div><span style="font-size:small;"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif;"><b><br /></b></span></span>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-40125922273403352472010-02-02T13:43:00.000-08:002010-02-03T08:25:32.558-08:00Relecture de Boni de Castellane<div style="text-align: justify;">J'ai relu rapidement les Mémoires de <a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Boniface_de_Castellane_%281867-1932%29">Boni de Castellane</a> afin d'y retrouver mes citations préférées. Les voici, extraites de la version parue chez Perrin en 1986, laquelle regroupe ses deux oeuvres "<span style="font-weight: bold;">Comment j'ai découvert l'Amérique</span>" et "<span style="font-weight: bold;">L'art d'être pauvre</span>".<br /></div><div style="text-align: justify;"><br />"<span style="font-style: italic;">Si les fées, à ma naissance, m'avaient voulu du bien, "une parcelle de chance n'eut-elle pas mieux valu qu'un tonneau d'esprit ?"</span>" <span style="font-weight: bold;">page 118</span><br /><br /><span>[à propos de la fastueuse soirée donnée en l'honneur des 21 ans de son épouse Anna Gould]</span><span style="font-style: italic;"> "La note à payer fut salée ; nous avions dépensé trois cent mille francs sans nous en rendre compte. Aujourd'hui une pareille fête dissiperait plus d'un million. </span> <span style="font-style: italic;"><br /><br />On cria naturellement à l'excentricité. J'avoue que je n'étais pas raisonnable, e</span><span style="font-style: italic;">t cependant une mise en scène d'une telle splendeur développe, dans l'esprit de ceux qui savent l'apprécier, des fusées de clarté aussi vives que celles du feu d'artifice lui-même, fait naître des inspirations poétiques de toutes les couleurs, féconde les cerveaux les plus stériles, active l'émotion et la sensibilité nécessaires à toute production intellectuelle ; enfin elle favorise le commerce. Au lieu de me critiquer, peut-être aurait-on mieux fait de me remercier. </span> <span style="font-style: italic;"><br /><br />Toute cette extravagance n'était destinée qu'à cacher le fond de mon coeur. J'extériorisais mon goût comme j'aurais donné des coups d'épée dans l</span><span style="font-style: italic;">'eau pour passer le temps en me disant que l'or qui coulait servirait à me faire pardonner de l'avoir à ma disposition</span>"<span style="font-weight: bold;"> page 125</span><br /><br />"<span style="font-style: italic;">Lorsqu'on a de l'argent, il faut, jusqu'à un certain point, admettre d'être ce qu'on appelle vulgairement "tapé". Cette vue philosophique rendrait bien des riches moins antipathiques.</span>" <span style="font-weight: bold;">page 150</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bb/Comte_04.jpg/375px-Comte_04.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 375px; height: 599px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bb/Comte_04.jpg/375px-Comte_04.jpg" alt="" border="0" /></a><br /></div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-45252147881093921272010-01-23T13:36:00.000-08:002010-02-03T09:00:50.732-08:00Injures sur le service public<meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 2.3 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Roger-Petit">Bruno Roger-Petit</a> est un journaliste pas banal. Il a été présentateur du <span style="font-style: italic;">Journal de la nuit</span> sur Antenne 2 de 1994 à 1998, <a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/I00009446/bruno-roger-petit-jette-ses-fiches-par-terre.fr.html">spécialiste du « lancer de fiches »</a>.
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZdjzCXo9qKlODhvV8EMhPXfZDeZjmyMLifou3JqaKZZbY6Ea-OtqaUymeIdePF7mrpSytrNhgnHTXkelUXny002-K1iftpvb7d_icKG5eUfiuyGORpfl5_Cq8-X3EwFixvtAh2KHxYqvF/s1600-h/brp.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 328px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZdjzCXo9qKlODhvV8EMhPXfZDeZjmyMLifou3JqaKZZbY6Ea-OtqaUymeIdePF7mrpSytrNhgnHTXkelUXny002-K1iftpvb7d_icKG5eUfiuyGORpfl5_Cq8-X3EwFixvtAh2KHxYqvF/s400/brp.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5434063039938455154" border="0" /></a></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il est l'auteur anonyme des blogs <i>François-Mitterrand-2007</i>, <i>François-Mitterrand-2008</i> ainsi que du livre <i>François Mitterrand 2008, il revient...</i>. qui ont sérieusement alimenté la rumeur jusqu'à ce qu'il se dévoile.</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je lis et commente volontiers <a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://www.lepost.fr/perso/bruno-roger-petit/">son blog sur Le Post</a> (encore filiale du Monde, mais jusqu'à quand ?), où il expose sans trop de retenue ses hypothèses, ses thèses et les informations qu'il a dénichées au hasard de ses contacts. Et comme, lorsqu'il me répond, c'est toujours avec beaucoup de gentillesse, son blog me procure un court mais agréable moment de détente quasi-quotidienne.</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il n'a pas son pareil pour dévoiler les travers de son ancienne patronne Arlette Chabot et les dérives du monde journalistique en général.</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Hier il a créé le buzz avec son article « <a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://www.lepost.fr/article/2010/01/21/1899011_clash-sarkozy-fogiel-c-est-du-brutal.html">Clash Sarkozy/Fogiel: c'est du brutal! </a>», qui a déclenché, la chose est assez exceptionnelle pour le souligner, plus d'un demi-million de lectures et un demi-millier de commentaires.</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le succès foudroyant suscite la jalousie. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Bruno Roger-Petit a dû subir en retour les foudres de Didier Porte lors de sa chronique matinale sur France Inter, au <span style="font-style: italic;">Fou du Roi</span>. Le chroniqueur, qui avait déjà fustigé Stéphane Guillon, a consacré à Bruno Roger-Petit quatre minutes de dénigrements et injures de toutes sortes, le traitant notamment de <span style="font-style: italic;">branquignol</span>.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; font-weight: bold; color: rgb(51, 102, 255);"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xby6u9_demontage-de-gueules_fun">Ici la vidéo en lien.</a></p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Après cette dégelée, Bruno Roger-Petit s'est abstenu de son article matinal. Ensuite, il a préféré ne pas répliquer et continuer d'alimenter ses blogs normalement. Cette attaque de Didier Porte est d'autant plus mal venue que Bruno Roger-Petit est précisément en train de vivre des moments privés bien pénibles et pour lesquels je lui adresse mon entier soutien.
<br /></p> Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-71400528462574158272009-11-05T07:00:00.000-08:002009-11-06T00:59:00.463-08:00Est-ce que Nothomb va faire sauter Wikipedia ?<div align="justify">Les précédents articles de ce blog ont longuement traité de la date et du lieu de naissance <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">d'Amélie</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Nothomb</span> (dont le prénom à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">l'état-civil</span> est <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Fabienne</span>, qui n'est pas née au Japon et qui n'est pas née en 1967).</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">blogueur</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">M.P</span>. a fait une excellente analyse du "système <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Amélie</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Nothomb</span>" (<a href="http://veritescachees.blogvie.com/"><strong><span style="color:#6633ff;">on peut retrouver son intéressant article</span><span style="color:#6633ff;"> ici</span></strong></a>). Cet article avait relevé que la fiche <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Wikipedia</span> de l'écrivain "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Amélie</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Nothomb</span>" ne comportait qu'une seule citation de cet écrivain, laquelle citation contiendrait néanmoins une faute de français.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Je reprends ci-après les phrases correspondantes de cet article (le texte est intégral mais les polices sont de mon choix).</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify"><em>"Ainsi, l’unique extrait de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Nothomb</span> publié sur sa fiche <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Wikipedia</span>, contient une erreur de français.<br />« <strong>J’écris 3,7 romans par an, c’est un rythme, je l’ai constaté après coup. Ceci dit, n’allez surtout pas imaginer que tous ces romans sont bons. Il y a une énorme proportion de romans ratés dont il est hors de question que je les publie</strong> »<br />L’emploi de « ceci dit » est incorrect pour les puristes (dont <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Chouinard</span>) car « ceci », en principe « annonce ce qui va venir ». "</em></div><div align="justify"><em><span style="color:#ffffff;">.</span></em></div><div align="justify"><em></em></div><div align="justify">Cet article, publié le 4 octobre 2009 sur la Toile, a dû être lu par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Fabienne</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">Nothomb</span>, car, comme le signale le même article, elle a modifié sa fiche à la date du 20 octobre 2009 (il lui a tout de même fallu deux semaines pour réagir). Cet article reprend toutes les preuves de la modification, présentes dans l'historique de la fiche (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Amélie_Nothomb&diff=45963245&oldid=45901378"><strong><span style="color:#6633ff;">comme nous le voyons ici</span></strong></a>), notamment le "<strong>ceci</strong>" remplacé par "<strong>cela</strong>". Et effectivement, les versions antérieures de cette fiche, <a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Amélie_Nothomb&oldid=45901378"><strong><span style="color:#6633ff;">comme celle-ci</span></strong></a>, conservent en mémoire le "<strong>ceci</strong>" qu'elle voudrait bien cacher. Le corps du délit...</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">La modification mérite qu'on la souligne car elle a changé un mot contenu dans une ancienne citation, reprise entre guillemets et extraite d'un article du quotidien "<em>La Libre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Belgique</span></em>". Or, en modifiant une citation, on commet un faux, même si cette modification ne vise qu'à effacer une faute de français. A fortiori que l'écrivain prétend exceller dans le style et le maniement de la langue, ce qui est contesté par nombre de spécialistes de la langue et par d'autres moins spécialistes mais néanmoins amateurs éclairés, à l'instar de moi-même ...</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify">On me répondra que n'importe qui peut modifier une fiche <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Wikipedia</span>. Oui, mais les modifications extérieures des fiches de personnalités ne sont pas maintenues si elles ne sont pas validées et en l'occurrence, il semble bien que c'est Madame <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">Nothomb</span> qui surveille avec <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_19">vigilance</span> cet important outil de communication, comme l'a fait savoir un des contributeurs Wikipedia. Pour exemple, toute tentative de rectification de sa date de naissance erronée, aboutissait à voir la date falsifiée rétablie dans un délai record.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">On me répondra aussi qu'elle n'est pas obligée de tendre des verges pour se faire battre en laissant une erreur sur sa fiche. Certes. D'abord, si Mademoiselle <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">Nothomb</span> avait été une si bonne théoricienne de la langue française, elle aurait su qu'il ne s'agit pas d'une erreur <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">gravissime</span> (mais néanmoins une tournure indigne d'une personne qui se prétend être un des meilleurs écrivains du moment). Elle aurait pu faire apposer une petite note de bas de page à cette citation, exprimant sa propre <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_22">interprétation</span> de cette tournure litigieuse, voire argumenter qu'elle pourrait être admise. Elle aurait aussi pu réécrire ce paragraphe, pour exprimer le sens de cette citation, sans la reprendre entre guillemets et donc sans reprendre l'expression controversée. Plus simplement encore, elle aurait pu supprimer ce passage (a fortiori que ce qu'elle y dit semble être un pieux mensonge, mais la communication d'Amélie Nothomb a de particulier qu'à peu près tout ce qu'elle dit est inventé, à commencer par sa date de naissance).</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Les possibilités licites étaient multiples, et elle n'était pas obligée de recourir à une <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">autoflagellation</span> passive en contemplant l'erreur inscrite pour l'éternité.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Et pourtant, Mademoiselle <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">Nothomb</span> a choisi la pire solution : modifier (et donc falsifier comme le précise M.P.) une citation entre guillemets.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Ce choix démontre bien l'esprit dans lequel elle fait sa communication. Elle communique en ignorant, bafouant le droit et les règles qu'elle a dû apprendre pendant ses études de philologie romane. Car elle a dû apprendre en faisant son mémoire que citer un texte entre guillemets oblige à respecter le texte original, peu importe qu'il contienne une tournure litigieuse. Et si elle avait des <span style="color:#333333;">notions de droit, elle aurait su qu'en modifiant ainsi une citation elle fait un faux.</span></div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Ce choix démontre aussi une volonté de discréditer l'article qui a souligné le problème, en tentant de donner l'impression que cet article la calomniait, en espérant faire croire que cet article prétendait trouver un litige là où il n'y en a pas. Et ça, c'est très mal, c'est tromper le lecteur. L'usage de tels procédés confirme à nouveau que l'écrivain n'a pas hésité à mentir dans sa biographie pour passer pour meilleure qu'elle n'est mais aussi pour masquer quelques vilaines histoires de famille.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Pour effacer définitivement toute trace de cette phrase controversée, il ne lui reste plus qu'à faire sauter <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">Wikipedia</span> avec sa propre fiche et son historique, et faire sauter l'immeuble de la Libre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">Belgique</span> avec toutes ses archives (ou subrepticement arracher une page de leurs archives, cela s'est déjà vu de la part de certains proches à elle). Ou alors contacter Ben <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">Laden</span> en vue d'un 11 septembre belge, le jeu en vaut la chandelle. </div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Il est évident que camoufler qu'elle a écrit "<strong>ceci</strong>" au lieu de "<strong>cela</strong>" mérite le sacrifice de quelques vies humaines, comme la vie <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_29">sacrifiée</span> de sa tante qui a été confinée à la misère la plus noire, pour valoriser et gâter davantage ses soeurs et descendants (<a href="http://erreurjudiciaire.blogspot.com/"><strong><span style="color:#6633ff;">pour plus d'informations sur sa tante, lisez cet affreux témoignage</span></strong></a>). Bien sûr, je suis ironique et provocatrice, mais il est certain que la compassion envers sa tante n'est pas sa qualité première.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais m'appeler par mon nom de famille dans vos critiques.</div><div align="justify"></div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-63991875333855661302009-09-19T05:06:00.000-07:002009-12-03T11:46:57.757-08:00Eviter le phishing<div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">Nous recevons régulièrement des mails, la plupart du temps en anglais, qui nous indiquent que nous avons gagné une formidable loterie. Il s'agit d'une escroquerie classique. L'objectif des escrocs est de parvenir à extraire une somme moyennement importante des prétendus heureux gagnants, à titre de frais de dossier, et ensuite les escrocs disparaissent dans la nature sans que la victime ne touche évidemment le moindre centime du prix allégué. </span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><br />Dans le même ordre d'idée, des mails se prétendant en provenance de notre hébergeur de messagerie visent à obtenir le mot de passe afin de pirater notre messagerie. Le risque est de ne plus pouvoir accéder à sa messagerie si l'on a l'imprudence de communiquer ces données.<br /><br />L'attitude à avoir face à ces tentatives d'escroquerie, c'est évidemment ne pas livrer de données personnelles et contacter l'organisme dont l'identité a été usurpée (banque, hébergeur ....). On peut aussi informer de ce phishing des newsletters comme hoaxbuster.</span> </div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-69492736348877868022009-08-15T23:41:00.000-07:002009-10-11T00:37:58.244-07:00La date et le lieu de naissance de l'écrivaine Nothomb<div align="justify"><a href="http://blogspotdoris.blogspot.com/2009/08/scoop-lautre-face-damelie-nothomb-sur.html"><strong><span style="color:#3366ff;">Comme nous l'avons vu dans un précédent article</span></strong></a>, diverses preuves sur Internet démontrent que Fabienne Nothomb, dont le prénom de plume est Amélie, est née à <strong>Etterbeek, le 9 juillet 1966</strong>. Ici, deux nouvelles preuves de sa date de naissance en 1966 et de son lieu de naissance à Etterbeek.</div><br /><br /><div align="justify"><strong>La première</strong> est le livre d'un journaliste d'investigation belge, Pierre Stéphany. A la page 233 de son livre "<a href="http://www.racine.be/content/racine/wbnl/listview/2/index.jsp?titelcode=8561&fondsid=22"><em><strong><span style="color:#3366ff;">Portraits de grandes familles</span></strong></em>", </a>publié en 2004 par les éditions Racine à Bruxelles, nous pouvons lire : <em>"Née en <strong>1966</strong>, cadette de trois enfants, <strong>Fabienne</strong>-Amélie n'écrivait que pour son plaisir."</em> </div><br /><p align="justify"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5370507649446964770" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 120px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx5kbRPqZgubKN7yKIU0pfDxwStNQfqcM4EZ7n-XdZdE5ytaTjHYg6vdOQ_vUL2GNtTK97O-HT6NGi4JpXCCjhdoLIfyfB190CkBKMt_1_aDXH6zJQ6YKg24TNITUnnRs_lVr3kMdngaCa/s320/fabienneps1.jpg" border="0" />Et un peu plus loin, à la page 234 :<em> "Amélie, ses chapeaux de sorcière, ses chaussures à lacets, sa diction, son vocabulaire... L'a-t-elle fait exprès? Elle s'est fabriqué une image médiatique qui doit être pour quelque chose dans sa popularité. Elle est née à <strong>Etterbeek</strong>, pas aux antipodes. Elle n'a pas été élevée par des gouvernantes. Elle n'a pas vécu seulement au hasard des ghettos diplomatiques. <strong>Elle est allée à l'école</strong> chez les très convenables bonnes soeurs de l'Institut de Marie Immaculée <strong>à Uccle</strong>, que fréquentaient les demoiselles de la meilleure société."</em><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5370453908828150466" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 186px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGTWJJfVyiOJ4yhVtK0eA_5cxNhhta5RRyc-Jy1IXihy8h2lcnfhcg3IXbQDb31AR1SoSsbguiZNY8tAjZXwJ1R0xhq8k_sMoiSmkNbgVbCe1-Jr-JjM_MZS7-qx8eCVYALzYJot8vZ9Kv/s320/fabienneps2.jpg" border="0" /></p><br /><p align="justify">Le même livre rappelle que les dires de l'écrivaine doivent être pris avec beaucoup de circonspection, à la même page 234 <em>: "Elle affirme que depuis qu'elle a confié aux journaux qu'elle était végétarienne, ses ventes ont été multipliées par dix. Elle raconte, l'oeil pétillant et pourtant apparemment sincère, des histoires énormes. <strong>Parfois, en l'écoutant, l'intervieweur se demande si elle ne lui dit pas tout ça histoire de voir s'il est assez bête pour la croire</strong>.".</em><br /></p><br /><div align="justify"></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5370593160758411058" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 104px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPXiuI1j6ii5u53yMsj0kMGqq-tsGhzDnauBgMBklXYPXq8Wuvhhxiuuq-AKKsABZlM56aatcXOxZZhMAAGIjb_jDpObpzqpESI1ZD9Mh0jTvINR-nd_HZSfKOLzLbB6AqEZxoVNErFTGh/s320/fabiennement.jpg" border="0" />Ici, un document pdf reprenant les pages mentionnées : <a id="media-1919802" href="http://uneerreurjudiciaire.hautetfort.com/media/01/02/804034183.pdf" name="media-1919802"><strong><span style="color:#3366ff;">Pierre Stéphany.pdf</span></strong></a><br /><br /><br /><div align="justify"><strong>La seconde </strong>est un extrait du bottin mondain belge, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/High_Life_de_Belgique"><strong><span style="color:#3366ff;">l'High Life de Belgique</span></strong></a>, lequel publie l'année de naissance des enfants célibataires de ses adhérents. Il s'agit ici de l'édition de l'an 2000.<br /></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5371267989908446242" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 146px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjyc6BqblfKFi2g5eJT8SEP1trZ8QA5gyR-3XadyocqAlnjLLpGL_S_UcKDM8BPZ_MzbooZKX-SpMNB87-KUBa415_moCz5FKh-el9XLtIMmwKbdbg9kCbdIWM5RyhIArPQiHIZSVhfFvb/s320/fabienneHL2.jpg" border="0" /><br /><div align="justify"></div><div align="justify">On retrouve cet extrait sur la troisième page de ce document pdf : <a id="media-1919795" href="http://uneerreurjudiciaire.hautetfort.com/media/00/00/100322446.pdf" name="media-1919795"><span style="color:#3366ff;"><strong>PagesHighLife.pdf</strong></span></a> </div><br /><br /><p align="justify">Comme la vérité peut être déterminée de multiples façons, il existe encore de nombreux documents, tous antérieurs à sa peoplisation, démontrant sa vraie date de naissance, son vrai parcours et son vrai lieu de naissance.</p><p align="justify">Pas très importantes ces informations ? Pour certaines personnes, comme sa tante Françoise Scheyven, elles ont beaucoup d'importance, car en mentant sur sa date de naissance, son lieu de naissance et le lieu où elle a passé son enfance, Fabienne Nothomb accrédite la version mensongère de sa mère qui prétend ne pas avoir été hébergée avec ses enfants, sans contrepartie, par ses parents, à Uccle et qui refuse de rembourser cette libéralité à rapporter. Pour plus d'informations, voir cet <a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/archive/2009/05/13/temoignage-une-injustice-abominable-l-affaire-francoise-sche.html"><span style="color:#3366ff;"><strong>article</strong></span></a>.</p><p align="justify">Les français me diront que pour démontrer son état-civil, il suffit de le demander à la mairie. Mais Fabienne Nothomb est belge, née et domiciliée en Belgique et l'état-civil d'une personne ne peut y être obtenu que par la personne elle-même ou sur décision de justice.</p><p align="justify"> </p><p align="justify"><a href="http://veritescachees.blogvie.com/" mce_href="http://veritescachees.blogvie.com/"><strong><span style="color:#3366ff;">Ici, un article bien documenté qui offre une explication plus psychologique au comportement de l'écrivaine.</span></strong></a></p><p align="justify"></p><p align="justify"> </p><p align="justify">AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais m'appeler par mon nom de famille dans vos critiques. </p>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-15563426809821512912009-08-14T03:04:00.001-07:002009-09-16T08:18:46.703-07:00Mon violon d'Ingres<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj5rXS-l_oWmiEqX_xjSZ9OsrmThoyWwhVDDl_bSXODWGpbO1Ks0ShWX0pqp1WzPWEnQ15tO5jYvEwJcsjBHp6wqmmikgBGPn7AtTmUhy6ALGBY_UfdhQLZ8d7XOW76Xt56z5jZJNYtDDb/s1600-h/pastel.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5369759815795337794" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 172px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj5rXS-l_oWmiEqX_xjSZ9OsrmThoyWwhVDDl_bSXODWGpbO1Ks0ShWX0pqp1WzPWEnQ15tO5jYvEwJcsjBHp6wqmmikgBGPn7AtTmUhy6ALGBY_UfdhQLZ8d7XOW76Xt56z5jZJNYtDDb/s320/pastel.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><div align="justify">J'ai un petit violon d'Ingres : le dessin et la bande dessinée.<br /></div><br /><div align="justify">Ci-contre, un échantillon de pastel d'inspiration symboliste de ma main, malheureusement assez endommagé.</div><br /><p align="justify"></p><br /><p align="justify">J'avais aussi entrepris une bande dessinée, pour laquelle j'avais reçu une proposition de publication (Dupuis). J'ai finalement refusé de continuer, car je désirais terminer mes études. Je craignais aussi de devoir me cantonner dans un style érotique, conséquence de mon intérêt pour le portrait et la représentation du corps humain. Les quatre premières planches de cette bande dessinée "Histoire d'Ophélie" : <a id="media-1983339" href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/02/1335986007.pdf" mce_href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/media/01/02/1335986007.pdf"><strong>Histoired\'Ophélie.pdf</strong></a> </p><p align="justify"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5370600008295204130" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 215px; CURSOR: hand; HEIGHT: 157px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBaa7Wbov7HSzLSNsR9jcEETBlFeU5DK8JVQ_rZ4pgEzTxalLlN8oMmiqn_UeVU8Ik8kOO_vDPIJxbA1fJL7rL5rm8S4g2X5-nEWr_jtkesv4WqWxxYvpAGPpQSuAlC9btSGX6lrVlmFOd/s320/oph%C3%A9lie.jpg" border="0" /></p><p align="justify">Le scénario et les dialogues n'ont rien de transcendant, étant un prétexte à dessiner du nu. Je dessine surtout des modèles féminins, simplement parce que techniquement, j'éprouve plus de facilité pour dessiner ce que je peux voir quotidiennement dans ma propre glace (j'ai moins aisément un modèle nu masculin sous les yeux) et ensuite parce que le nu féminin est beaucoup plus répandu dans l'iconographie que le nu masculin. En revanche, je souhaite tordre le cou à l'idée reçue que seul un homme peut dessiner une jolie femme : bien dessiner n'est pas une question d'orientation sexuelle mais d'observation, de sens esthétique, et de précision du geste. Un de mes peintres préférés est Madame Vigée-Lebrun qui réalisait des portraits extrêmement gracieux.</p><p align="justify"></p><p align="justify">AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais m'appeler par mon nom de famille dans vos critiques. </p>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-8900548864681966502009-08-06T23:53:00.000-07:002009-10-11T00:39:08.638-07:00SCOOP : L'autre face d'Amélie Nothomb sur Internet<div align="justify">Lorsqu'on parcourt la Toile, on retrouve quelques sites Internet très sérieux où le nom d'Amélie Nothomb apparaît.</div><div align="justify"><br />Par exemple, <a href="http://membres.lycos.fr/anothomb/" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">celui-ci</span></strong></a><span style="color:#3366ff;">.</span> J'atteste de la véracité de ce qui y est indiqué (je précise que je ne connais pas l'auteur de ce site et qu'il n'a évidemment pas été réalisé par moi - il aurait d'ailleurs été beaucoup plus dur et complet s'il avait été de ma main). </div><br /><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5shQEfDfkm4VkSQNq09oold65Uuxb5VfBciY1L1AqSJnClzeIHm7dmtO781fyIHvE-QdItonbTzc60_jlW1aKDLv9WrxmERpQQpfiMPOrDb9v9eV9mYEs_NpyW1KVpPPaHPq6kZxaqDBA/s1600-h/fabienne.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5368703790643834642" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5shQEfDfkm4VkSQNq09oold65Uuxb5VfBciY1L1AqSJnClzeIHm7dmtO781fyIHvE-QdItonbTzc60_jlW1aKDLv9WrxmERpQQpfiMPOrDb9v9eV9mYEs_NpyW1KVpPPaHPq6kZxaqDBA/s320/fabienne.jpg" border="0" /></a><br />L'écrivaine s'appelle en réalité <a href="http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=gounou&lang=fr;pz=reginald;nz=dumont+de+chassart;ocz=0;p=fabienne;n=nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">Fabienne Nothomb</span></strong></a> (voir sa généalogie en cliquant sur son nom) , est née à Etterbeek, le 9 juillet 1966, est la fille de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">Patrick Nothomb</span></strong></a> et de <a href="http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=gounou&lang=fr;pz=reginald;nz=dumont+de+chassart;ocz=0;p=daniele;n=scheyven" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">Danièle Scheyven</span></strong></a>. Elle a un seul frère, <a href="http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=gounou&lang=fr;pz=reginald;nz=dumont+de+chassart;ocz=0;p=andre;n=nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">André Nothomb</span></strong></a> et une seule soeur, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_Nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">Juliette Nothomb</span></strong></a><span style="color:#3366ff;">.</span> La généalogie mentionne aussi le prénom de guerre de l'écrivaine d'une façon qui prête malheureusement un peu à confusion : on a l'impression qu'Amélie est la soeur de Fabienne alors qu'il s'agit de la même personne avec une seule et même date de naissance - je ne connais pas personnellement Réginald Dumont de Chassart, l'auteur de cette généalogie, mais elle est fiable. </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify">Ou <a href="http://frerealbert.be/pouvoirs/les-fabuleuses-pressions-damlie-nothomb/" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">celui-là</span></strong></a> (je ne connais pas personnellement Marco Van Hees, l'auteur de cet intéressant article).</div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /><a href="http://home.wanadoo.nl/scheijven/genealogie/scheheyt/scheheyt.htm" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">Ici</span></strong></a> une autre généalogie, réalisée par Rens Scheijven, où on peut retrouver sa parenté (malheureusement en néerlandais et pas très complète, même si j'y ai contribué). </div><div align="justify"></div><div align="justify"><br />Le titre de son mémoire de fin d'études en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), "L'intransitif et l'intransitivité dans les romans de Bernanos", Bruxelles, 1988, mémoire réalisé sous la direction d'Albert Mingelgrün, <a href="http://bib7.ulb.ac.be/uhtbin/cgisirsi/PSeU2zJhjJ/S.HUMAINES/0/123" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">ici</span></strong></a> (il faut cliquer sur "recherches" et taper "Fabienne Nothomb", car il n'y a pas de mémoire au prénom d'Amélie, uniquement ses romans et des études la concernant). <a href="http://books.google.fr/books?id=rqcY9dZbaREC&pg=PA104&lpg=PA104&dq=Am%C3%A9lie+Nothomb+reste+marqu%C3%A9e+par+l" source="'bl&ots=" sig="5e-3B5zlRljBLR-oMt02lBEY42w&hl=" oi="book_result&ct=" resnum="1" ei="0XllSsfFJ-KRjAfQ6uGaAQ&sa="><strong><span style="color:#3366ff;">Un livre</span></strong></a> "Amélie Nothomb, le symptôme graphomane", rappelle que l'écrivaine a bel et bien écrit un mémoire sur Bernanos : "<em>Amélie Nothomb reste marquée par l'oeuvre de Bernanos (auquel elle consacra un mémoire universitaire)".</em><br /></div><div align="justify"><br />Finalement, si on tape le nom Nothomb dans le catalogue de la <a href="http://www.sacem.fr/WportailSacem/jsp/ep/home.html"><strong><span style="color:#3366ff;">Sacem</span></strong></a>, elle apparaît sous le prénom Fabienne, comme auteur de chansons de la chanteuse RoBERT (il faut cliquer sur "consulter le catalogue" ou "découvrez notre répertoire", au haut de la page, et non taper son nom dans "recherche").</div><div align="justify"><br />Autre chose que les publi-rédactions habituelles sur l'écrivaine (dont les sérieux Wikipedia et dictionnaire Robert font hélas partie jusqu'à présent).</div><br /><div align="justify">Ah oui, il y en a qui voudraient savoir ce que signifie Amélie, <a href="http://dictionnaire.doctissimo.fr/definition-amelie.htm" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">ici</span></strong></a> la définition (que toutes les Amélie du monde me pardonnent !). Bon, c'est un peu bas, mais il est surprenant qu'une personne qui se prétend une linguiste cultivée et qui devrait passer sa vie à fouiner dans les dictionnaires, ait choisi son prénom sans même en avoir ouvert un de dictionnaire (car Amélie est le prénom de plume qu'elle s'est choisi, pas celui qui lui a été donné à sa naissance). Et je trouve Fabienne un fort joli prénom, sans aucune connotation ridicule.<br /><span style="color:#ffffff;">.</span><br /><strong>PS1 - Fiabilité de l'information</strong> : Je précise que si je suis si sûre de moi en ce qui concerne le sérieux des informations affichées, c'est parce que je connais Fabienne pardon Amélie et sa famille depuis ma plus tendre enfance. De plus, il s'agit de sites officiels pour la plupart et non d'interviews où généralement, le journaliste se contente de reprendre l'information que lui livre l'écrivain.</div><div align="justify"><br />- <a href="http://membres.lycos.fr/anothomb/" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">le site anonyme</span></strong></a> : cela pourrait être n'importe quoi, mais ce site sévit depuis plusieurs années sur la Toile et n'a jamais été supprimé. Sa pérennité en dépit du fait qu'il contredise l'écrivain qui communique tant sur ces informations, est un indice de sa fiabilité.</div><div align="justify"><br />- <a href="http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=gounou&lang=fr;pz=reginald;nz=dumont+de+chassart;ocz=0;p=amelie;n=nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">la généalogie de Réginald Dumont de Chassart</span></strong></a> : il s'agit d'une <span style="color:#000000;">généalogie </span>très complète faite par une personne qui a accès à toutes les sources les plus fiables.<br /></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify">- <a href="http://frerealbert.be/pouvoirs/les-fabuleuses-pressions-damlie-nothomb/" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">l'article de Marco Van Hees</span></strong></a> : c'est un article très bien documenté de la part d'un journaliste d'investigation belge qui connaît très bien le microcosme belge.</div><br /><div align="justify">- <a href="http://bib7.ulb.ac.be/uhtbin/cgisirsi/PSeU2zJhjJ/S.HUMAINES/0/123" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">le catalogue de mémoires de l'ULB</span></strong></a> : son mémoire est antérieur à sa "peoplisation", donc porte son vrai prénom. Vu l'importance qu'elle prête à ce mémoire (qu'elle ne laisse pas en consultation libre, à la différence de la plupart des mémoires), elle a bien veillé à ce que ce soit son vrai prénom qui permette de l'identifier pour pouvoir en revendiquer la paternité en cas de litige.</div><br /><div align="justify">- <a href="http://www.sacem.fr/portailSacem/jsp/ep/contentView.do?contentTypeId=2&:contentId=536888563&:programId=536885297&:pageTypeId=8584" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">la base de données de la SACEM</span></strong></a> : il s'agit d'une protection officielle de ses oeuvres et donc elle a veillé à utiliser son vrai prénom pour l'éventualité d'un procès où elle n'aura droit à agir que si son vrai prénom est affiché.</div><br /><div align="justify">Sa<strong> </strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Amélie_Nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">fiche Wikipedia</span></strong></a> est erronée, mais dans les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Discuter:Amélie_Nothomb" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">discussions</span></strong></a> (extrêmement vives avec de nombreux intervenants différents, ce qui démontre l'importance de la controverse), il est indiqué qu'elle ne sera pas modifiée sans l'accord de l'écrivain (exemple d'une des réponses de Wikipedia : "Non, il faut une déclaration d'Amélie Nothomb disant que c'est son vrai nom"). Il est évident qu'avec une gestion de ce type, en cas de mensonge de l'écrivaine, il ne risque pas d'y avoir rectification sur Wikipedia. Il est à noter que de façon assez amusante, un intervenant qui se prétend amie de l'écrivaine, affirme que Fabienne n'est "que" le prénom qui apparaît sur sa carte d'identité - cela signifie que "Fabienne" figure bien sur sa carte. De plus, je l'ai toujours connue sous le prénom Fabienne jusqu'à la publication de son premier roman - son prénom "d'usage" était bien Fabienne. </div><br /><div align="justify"><strong>PS2 - Intérêt de l'information</strong> : Un prénom, une date de naissance, un lieu de naissance et le lieu où elle a passé son enfance sont des informations qui peuvent passer pour secondaires. Néanmoins, à la différence de la plupart des écrivains, Madame Nothomb les martèle à peu près à chaque interview, de façon quasi-obsessionnelle, alors qu'effectivement, ces informations ne devraient pas avoir beaucoup d'impact sur l'écriture de ses romans (et en tout cas ni son prénom, ni sa date et son lieu de naissance). Ces informations ont de l'importance à mon sens, d'abord parce qu'elles rectifient des mensonges récurrents et affichés dans toutes ses biographies même les plus officielles. Ensuite ces informations ont beaucoup d'impact, car elles servent de preuve dans le cadre d'un procès où les sommes en jeu sont très importantes. </div><br /><div align="justify"><strong>PS3 - Raisons de ces falsifications et la méthode adoptée</strong> : L'écrivaine débite ces données fausses sur son état civil et sur son enfance à peu près à chaque interview afin de parvenir à faire passer ces mensonges à la postérité. Pourquoi une telle obstination à modifier ces données, qu'elle aurait tout aussi bien pu taire et que nous aurions pu ne jamais connaître si son ambition ne l'avait pas poussée à s'intégrer dans les dictionnaires ? La prétendue enfance passée au Japon lui permet de dissimuler un important recel dans le cadre d'une succession : l'hébergement gratuit qu'elle a reçu pendant des années chez ses grands-parents à Uccle. Pour plus d'informations, veuillez lire cet<strong> </strong><a href="http://leblogdedorisglenisson.hautetfort.com/archive/2009/05/13/temoignage-une-injustice-abominable-l-affaire-francoise-sche.html" target="_blank"><strong><span style="color:#3366ff;">article</span></strong></a>. La modification de la date de naissance lui permet de dissimuler la première année de droit qu'elle a échouée, en ne présentant pas de "trou" dans son CV. Elle a probablement modifié par la même occasion son prénom afin de davantage embrouiller et complexifier les recherches et peut-être aussi pour avoir un prénom qu'elle jugeait plus à la mode à l'époque. </div><p> </p><p><a href="http://veritescachees.blogvie.com/" mce_href="http://veritescachees.blogvie.com/"><strong><span style="color:#3366ff;">Ici, un article bien documenté qui offre une explication plus psychologique au comportement de l'écrivaine.</span></strong></a><br /></p><div align="justify"><br />AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais m'appeler par mon nom de famille dans vos critiques. </div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-77061222211738827882009-07-31T00:37:00.000-07:002009-08-22T09:55:20.748-07:00Quand on vous parle de Jacques Attali ...J'ai identifié deux biographies de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Attali"><strong>Jacques Attali</strong></a> sur le marché.<br /><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/1/5/9782246505518.jpg"><img style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 135px; CURSOR: hand; HEIGHT: 195px" alt="" src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/1/5/9782246505518.jpg" border="0" /></a></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">La première (en date) est l'oeuvre de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Sitbon"><strong>Guy Sitbon</strong></a>, publiée chez Grasset en 1995. Je l'avais découverte dans la bibliothèque de ma fac en Belgique, au rayon sciences politiques.</div><br /><p><a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/1/5/9782246505518.jpg"></a></p><br /><p><a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/1/5/9782246505518.jpg"></a></p><br /><p></p><br /><p></p><br /><br /><br /><br /><a href="http://www.esj-lille.fr/local/cache-vignettes/L150xH200/conseiller_auffret2-423e5.jpg"><img style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 150px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="http://www.esj-lille.fr/local/cache-vignettes/L150xH200/conseiller_auffret2-423e5.jpg" border="0" /></a><br /><div align="justify">La deuxième est sortie en avril 2009. L'auteur en est Cyril Auffret, rédacteur en chef de l'information à TF1. Elle est éditée par Du Toucan Eds.<br /></div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Vous pouvez retrouver Jacques Attali sur son<strong> </strong><a href="http://blogs.lexpress.fr/attali/"><strong>blog</strong> </a>et son <a href="http://www.attali.com/"><strong>site Internet</strong></a>.<br /><br /><br />AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais m'appeler par mon nom de famille dans vos critiques.Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-71555376039532467162009-07-30T00:16:00.000-07:002010-02-03T05:41:01.524-08:00Quand Jacques Attali vous parle d'amour du judaïsme...<div align="justify"><br />Après avoir lu et aimé son livre sur l'amour, j'ai repris mon exploration attalienne et j'ai découvert qu'un nouveau livre d'amour est sorti récemment. Le titre en est "Dictionnaire amoureux du judaïsme". </div><div align="justify"><br />Je connais très mal le judaïsme, je l'avoue. Toute petite, j'ai été élevée dans le religion catholique. Ma mère m'a lu la bible à partir de l'âge de quatre ans. Enfin une version un peu simplifiée avec de jolies illustrations. Elle a commencé par la création du monde, pour terminer à la résurrection du Christ.</div><div align="justify"><br />Ma connaissance de la religion juive était assez sommaire, limitée à quelques cours de culture générale et mes propres investigations sur la Toile. Par ailleurs, j'ai des cousins qui appartiennent à une famille juive, laquelle est mentionnée en divers endroits du livre. En effet, notamment par <a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=gounou&lang=fr&pz=reginald&nz=dumont+de+chassart&ocz=0&em=R&ep=doris&en=glenisson&m=NG&select=input&n=Albertine+van+zuylen+van+nyevelt&t=PN&et=A&color=&x=13&y=15">mon arrière-arrière-grand-mère la Baronne Albertine van Zuylen van Nyevelt,</a> je suis cousine du <a style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 255);" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_de_Rothschild">Baron Edouard de Rothschild</a>.<br /></div><div align="justify"><br />Bref, ce livre a été pour moi, l'occasion de davantage prendre connaissance avec ce phénomène, cette religion et les personnes qui la pratiquent ou l'ont pratiquée. </div><br /><div align="justify">Il me semble que la personne la plus à même de présenter ce livre est son auteur lui-même.</div><br /><div align="justify">« <em>J'ai appris à devenir curieux –c'est-à-dire, en fait, amoureux- du judaïsme, de son histoire, de sa façon de penser, de ce qu'il dit du monde, de ce qu'il permet aussi de penser, de comprendre, d'imaginer. J'aime aussi la façon dont il accueille toutes les critiques et dont il doute sans cesse de lui-même. J'aime la façon dont il me fait réfléchir, comme beaucoup d'autres grandes cosmogonies, aux grands invariants du monde : j'aime encore les histoires de tant de personnages de la Bible et de l'Histoire, fidèles à leur foi jusqu'à la quitter ou paraître le faire : j'aime enfin ces petites histoires qu'on appelle juives, éclairantes autodérisions. Enfin et peut-être surtout, j'apprécie dans le judaïsme qu'il ne soit pas jaloux, mais tolère bien d'autres amours</em>. » J.A. <img style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 175px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/7/9/9782259205979.jpg" border="0" /><br />AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques.</div><br /><div align="justify"></div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-16168516058364191192009-07-30T00:07:00.000-07:002009-08-16T00:53:44.427-07:00Quand Jacques Attali vous parle d'amour ...<div align="justify"><br />Jacques Attali a cette capacité d'écrire des livres sur tout. Ou presque. Ici c'est un livre sur l'amour que j'ai découvert à la Fnac en farfouillant du côté du rayon sociologie.</div><br /><div align="justify">Le titre entier est "amours - Histoires des relations entre les hommes et les femmes". Il est édité par Fayard (comme d'habitude).</div><br /><div align="justify">Je me suis posé diverses questions : Va-t-il nous dévoiler des histoires d'alcôves croustillantes, lui qui a connu les coulisses du pouvoir ? Sera-t-il audacieux dans certaines descriptions ? Parlera-t-il de sa propre conception, de sa façon à lui d'être amoureux ? Dévoilera-t-il un petit peu de son intimité ?</div><div align="justify"><br />En réalité, rien de tout cela.</div><div align="justify"><br />Le livre est beau, avec énormément d'illustrations. Il rappelle un peu sur ce plan "L'homme et ses symboles" de Carl-Gustav Jung. </div><div align="justify"><br />Le contenu fourmille d'anecdotes. Pour exemple ce couple néerlandais qui a épousé une femme pour former une triade.</div><br /><div align="justify">Le livre débute par une analyse de l'amour chez les animaux, se poursuit ensuite par l'amour chez nos ancêtres primitifs, la polyandrie et la polygamie. L'amour dans toutes ses combinaisons. Puis, dans une logique chronologique, il envisage l'invention de la monogamie et finalement l'agonie du mariage.</div><div align="justify"><br />Un livre intéressant et agréable à lire. Le genre de livre à lire le soir avant de se coucher.</div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><img style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 150px; CURSOR: hand; HEIGHT: 196px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/6/0/1/9782213630106.jpg" border="0" /><br /><br />AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques.Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-55405778348047234972009-07-18T23:45:00.000-07:002009-10-10T01:29:02.835-07:00Voltaire réveille-toi, ils sont devenus fous<div align="justify"><br />De façon quelque peu caricaturale, on pourrait distinguer quatre grandes catégories dans la société.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span><br /><strong>Primo</strong>, les célébrités riches dont la notoriété est le fonds de commerce et le générateur de leur richesse et de celle des nombreux satellites qui leur gravitent autour. Ceux-là ont intérêt à s'exprimer sans limite et à faire taire leurs détracteurs. Il s'agit d'artistes, de dirigeants et de politiques notamment.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span><br /><strong>Secundo</strong>, la plèbe, les petits, les sans-grade, les inconnus qui n'ont qu'un accès très limité aux médias. Catégorie vaste que l'on peut étendre à la classe moyenne.<br /><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"><strong>Tertio</strong>, une sorte d'intelligentsia qui se veut éthique et qui prétend octroyer la liberté d'expression à tous, conformément à la pensée voltairienne. Ici on peut regrouper des militants politiques ou non et journalistes engagés ou simplement respectueux de leur déontologie. Mais par un flirt obscène, cette catégorie a tendance à se frotter à la première et s'y assimiler parfois, se suscitant des injonctions paradoxales et se mettant finalement dans une situation de double contrainte.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.<br /></span>Et <strong>quarto</strong>, les riches discrets qui préfèrent suivre l'adage "Pour vivre heureux, vivons cachés". Il s'agit souvent de vieilles familles, de propriétaires de richesses terriennes ou industrielles, qui craignent que trop d'étalage n'engendre le crime ou la révolution.<br /><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify">Internet, sans bouleverser pour autant cet équilibre établi depuis Gutenberg (mais si et même avant !), permet à la plèbe de s'exprimer à moindre coût et de façon relativement anonyme si le coeur lui en dit.<br />Ce bouleversement fait peur à tous ceux qui ont quelque chose à perdre, donc aux catégories sub 1 et 4. La catégorie sub 4 craint toujours que les idées ne créent le désordre mais répugne à s'exprimer. La catégorie sub 1, craint de voir son fonds de commerce menacé.<br />Alors la catégorie sub 1 réagit. Avec la complicité de la catégorie sub 3, qui se trouve saisie en étau grâce à la si contraignante et célèbre maxime voltairienne "Je déteste vos idées mais je suis prêt à mourir pour votre droit de les exprimer".<br />Je livre à votre réflexion deux illustrations, qui ont déjà été évoquées dans les lignes du Post, sous la plume de Guy Birenbaum.</div><div align="justify"><strong><span style="color:#ffffff;">.</span><br />Laurent Gerra</strong> aurait prétendu dans une interview donnée au journal Le Point : "On a beaucoup moins de liberté, je le remarque vraiment. Coluche ou Desproges allaient beaucoup plus loin. Maintenant, avec Internet et tous les délateurs, ils sont tellement procéduriers que si on dit un truc, c'est immédiatement répété, déformé... On donne trop la parole à n'importe qui, sur n'importe quel sujet."<br /><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify">Deux revendications ressortent : d'une part donner à la catégorie sub 1 la possibilité de s'exprimer encore davantage, sans risque et sans contrainte et d'autre part former un barrage à l'expression de la catégorie sub 2, celle des "n'importe qui", parmi lesquels se situent des "délateurs", qui pourraient réduire les revenus de la catégorie sub 1 et de ses satellites en plombant leur réputation. Le combat laisse aussi dubitatif que celui d'un Robin des Bois qui prendrait aux pauvres pour donner aux riches.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />Dans la même perspective, <strong>Amélie Nothomb</strong> a voulu montrer qu'elle aussi avait son combat. Elle combat les anonymes des forums de discussion et l'a fait savoir dans un article publié dans Charlie Hebdo. Même combat, mais plus pervers car les conséquences réelles ne ressortent pas immédiatement. Combattre l'anonymat, la lâcheté des vilains méchants qui anonymement pourrissent les forums, voilà un combat digne ! A première vue peut-être. Car ces vilains méchants, s'ils commettent un acte répréhensible, peuvent être débusqués par leur adresse IP. Donc ils ne resteront pas impunis. S'ils l'ont fait chez eux, remonter à la source sera "simple". S'ils ont commis le méfait via leur entreprise, comme une entreprise octroie des machines avec codes, crac, le contrevenant sera à nouveau identifié par la machine. Même dans les cybercafés, on peut retrouver l'infracteur (infracteur ne s'utilise presque plus, mais je ne voulais pas écrire deux fois contrevenant). En effet, un cybercafé tient un registre des personnes qui ont utilisé telle ou telle machine à tel ou tel moment. Et le cas échéant, la responsabilité retombera sur l'entreprise ou le cybercafé qui n'a pas géré correctement son parc d'ordinateurs en protégeant les accès et relevant les utilisateurs.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />Et il est bon d'informer ceux qui se croient protégés par un anonymiseur, que l'adresse n'est pas protégée entre l'anonymiseur et l'ordinateur. Toute l'information peut se retrouver. A un certain niveau, cela devient une bataille d'informaticiens où le plus fort gagne.<br />Donc même sous le couvert de l'anonymat, l'impunité n'est pas garantie, a fortiori que les très vilains méchants commentaires (ou plus exactement les commentaires parfaitement illégaux) sont généralement éliminés par les webmasters et gestionnaires de forums. </div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.<br /></span>En revanche, interdire l'anonymat est très pervers. Dans la même logique que celle qui soustend la protection des sources du journaliste, cela empêchera une foule de personnes de s'exprimer de peur de représailles de puissants. Le salarié a peur de son employeur. Le délinquant a peur de la police. Le pauvre a peur du riche, le mari de sa femme et réciproquement: l'amant de la maîtresse, la maîtresse de l'amant, l'inconnu de la célébrité, surtout si elle est chère au coeur du public. La personne socialement intégrée a peur de l'opinion et du qu'en dira-t-on. Plus simplement encore, le timide, le complexé, l'inhibé n'osera plus s'exprimer.</div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />Eh bien, même si ce combat est moins crucial que donner un toit aux SDF ou sauver la vie des malades, je suis pour la liberté d'expression (évidemment dans les limites légales actuelles) et pour la possibilité de garder l'anonymat. </div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify">Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA<br /><br /><br />AVERTISSEMENT<br />Veuillez ne jamais m'appeler par mon nom de famille dans vos critiques.</div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-12497870915011192902009-07-14T23:59:00.000-07:002009-08-22T00:56:13.030-07:00Quand Charlie Hebdo publie des contresens juridiques<div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">En 2008, Charlie Hebdo a publié un article d'Amélie Nothomb que l'on peut retrouver </span><a href="http://clioweb.free.fr/presse/nothomb.htm" target="_blank"><span style="font-family:arial;"><strong>ici.</strong></span></a><span style="font-family:arial;"><br /><span style="color:#ffffff;">.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Cet article a pour ambition de dénoncer l'anonymat sur la Toile. Malheureusement, il cumule une quantité impressionnante de contresens juridiques.<br /><span style="color:#ffffff;">.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Analysons-le phrase par phrase (chaque phrase de l'écrivain étant reprise en bleu roi).<br /><br /><em><span style="color:#6633ff;"><strong>"Si la loi de 1679 fut une telle révolution dans l’histoire du droit anglais, je soupçonne que son intitulé frappant y contribua."</strong></span></em><br />La loi de 1679 n'avait rien de révolutionnaire. Elle ne faisait que préciser et renforcer l'ordonnance sur l'Habeas Corpus qui remonte au Moyen Âge. Et son intitulé n'a absolument pas "popularisé" la loi. Ce soupçon est parfaitement infondé.<br /><br /><strong><span style="color:#6633ff;"><em>"" Habeas corpus ". C’est d’autant plus intrigant qu’à y réfléchir cette loi limitant l’arbitraire royal eût pu s’appeler de manière moins bizarre."</em></span></strong><br />"Habeas corpus" est du latin, couramment employé à l'époque et cette expression n'a rien de bizarre (à moins de trouver le latin bizarre). Wikipedia écrit : "<em>On traduit souvent le latin habeas corpus par « que tu aies (ton) corps », qu'on interprète comme l'énoncé d'un droit fondamental à disposer de son corps, compris comme la protection contre les arrestations arbitraires."</em> Suivant Wikipedia, cette traduction est erronée. Pour ma part, je la trouve suffisante et celle que propose l'encyclopédie ensuite est assez similaire : Wikipedia précise qu'elle ne s'adresse pas au prisonnier mais au geôlier. Cette formule exprime donc l'ordre donné au geôlier de produire le prisonnier devant la Cour : « <em>Aie le corps (la personne du prisonnier), (avec toi, en te présentant devant la Cour) afin que son cas soit examiné</em> " Car l'Habeas corpus ne concerne que les arrestations arbitraires, absolument pas l'anonymat d'auteurs !<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Mais elle n’eût sans doute pas tant attiré l’attention des philosophes si elle avait porté un nom moins sublime. "</span></em></strong><br />Quelle aberration ! Ce n'est évidemment pas le nom de cette loi qui a fait son intérêt, mais la liberté qu'elle défend : la liberté d'aller et venir, l'interdit d'emprisonnement arbitraire. Nothomb se garde bien d'énoncer l'objet de cette loi qui n'a strictement rien à voir avec la cause qu'elle défend : interdire l'anonymat. Elle s'étend sur le nom de la loi, sans l'expliquer, et sur la loi elle-même, sans en décrire l'objet, bref, elle fait du vent.<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Les libertés individuelles ont bien des façons d’être menacées. Internet peut être une restriction des plus dangereuses de nos libertés modernes. "</span></em></strong><br />En général, Internet est plutôt considéré comme un vecteur de liberté d'expression qui déplaît souverainement à ceux qui veulent maîtriser l'information.<br /><br /></span><span style="font-family:arial;"><strong><em><span style="color:#6633ff;">"L’illusion consisterait à croire que cette infinie zone de non-droit serait un vecteur d’émancipation."<br /></span></em></strong>Internet n'est absolument pas une zone de non-droit, étant soumis en France à la loi de 1881 et à de nombreux textes plus récents visant à le réguler.<br /><br /><span style="color:#6633ff;"><em><strong>"Seule la loi garantit la liberté."</strong></em></span><br />Si en France, les libertés sont la plupart du temps protégées par voie légale, il existe d'autres protections que la loi : la morale par exemple. Et une loi inique ne garantit certainement pas la liberté.<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Le principal problème des immenses territoires encore non réglementés d’Internet est qu’il est presque impossible d’y appliquer, sinon la loi elle-même, au moins le titre de cette loi."</span></em></strong><br />C'est énorme ! Internet est justement fort réglementé, par une série de lois. Que la loi soit impossible à appliquer est à nouveau faux, au contraire, la preuve est souvent même plus facile à faire sur Internet que dans la vie réelle. Alors qu'il sera très difficile de découvrir l'auteur d'un courrier papier anonyme, si on n'a pas déjà circonscrit une cible, on pourra rapidement retrouver l'adresse IP de celui qui a laissé sa trace sur Internet. Ce qui ne signifie évidemment pas que tous les délits sur Internet seront résolus. Mais ça c'est vrai pour tous les délits, quels qu'ils soient.<br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Appliquer le titre de la loi"</span></em></strong> : cette expression est dépourvue de sens. On peut appliquer le texte de la loi (on dit la lettre), l'esprit de la loi, mais le titre ? Cela ne veut rien dire !!! Nothomb invente même du vocabulaire pseudo-juridique. Mais quand on invente du vocabulaire, cela présente un intérêt si en dépit de sa nouveauté, le sens du mot ressort immédiatement, sinon l'écrit devient incompréhensible, comme c'est le cas en l'espèce.<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Il faudrait qu’un juriste de génie trouve une interface entre l’habeas corpus et la Toile."</span></em></strong> Pour faire un appel du pied à légiférer, Nothomb utilise les grands mots : "<em>génie</em>". Jusqu'à présent, les lois ne sont pas faites par des génies mais votées par des représentants du peuple.<br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"trouver une interface entre l'habeas corpus et la Toile"</span></em></strong> : encore une énormité. Il faudrait donc trouver une interface entre le droit fondamental de disposer de son corps et Internet. Pour être plus simple, si cela signifie quelque chose, cela signifierait une "interface" entre le droit à ne pas être emprisonné et Internet !!!! Il faut encore déterminer ce qu'elle désigne par "'interface". Son article n'a aucun sens, elle mélange tout ! Elle veut travailler son écriture et finalement ce qu'elle écrit s'en retrouve dépourvu de tout fond. Ou alors elle prête une autre signification que celle communément admise à la locution habeas corpus (signification qu'elle semble ignorer). Peut-être qu'elle se réfère au sens littéral d'habeas corpus ("<em>que tu aies un corps</em>", évitons la traduction préconisée par wikipedia "<em>que le geôlier présente le corps</em>" qui n'améliore rien), ce qui rend son écrit illisible. Si on fait preuve d'inculture en ignorant le sens d'habeas corpus, et en lui conférant son seul sens littéral, celui que donnerait un mauvais élève de première année de latin, là se dessine péniblement un sens très boîteux : elle veut que par le droit s'établisse un lien entre un corps (mais pas le corps de la personne, un corps dans un autre sens), et Internet.<br /><br /></span><span style="font-family:arial;"><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Le corps existe par écrit : cela s’appelle la signature."<br /></span></em></strong>La signature est une reconnaissance de paternité, et non un quelconque "corps". On se demande quel sens nouveau elle prête au mot corps pour dire qu'en l'espèce c'est la signature, car cela ne peut correspondre à rien de ce qui est dans le dictionnaire.<br /><br /></span><span style="font-family:arial;"><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Signer un article, un texte, un message de son nom, c’est produire son corps comme garantie de ce que l’on écrit."<br /></span></em></strong>Juridiquement, encore une horreur ! La contrainte par corps a été abolie au XIXe siècle, donc on n'offre plus son corps en garantie d'un engagement, mais son patrimoine. Ou alors elle prête encore un autre sens au mot corps, pas le corps de la personne mais quelque chose de neuf que nul ne connaît. Elle devrait accompagner ses textes de lexiques.<br /></span><strong><em><span style="color:#6633ff;"><br /><span style="font-family:arial;">"On n’a pas le droit d’écrire n’importe quoi, pour ce motif que l’on porte un nom, et que ce nom représente notre corps."</span></span></em></strong><span style="font-family:arial;"><br />"On n’a pas le droit d’écrire n’importe quoi" : "On" c'est les autres, car elle s'en arroge bien le droit depuis le début, témoin son écrit, assemblage hasardeux de mots qu'elle croit habile parce que nébuleux.<br />Elle justifie cette interdiction d'écrire "n'importe quoi" par le fait que l'on a un nom qui représenterait le corps. Le nom représente en fait une personne. Le limiter au corps est réducteur. Ici, on suppose que le corps a pris le sens courant, ou alors elle prête au mot corps le sens de personne. La précision du vocabulaire n'est pas son fort.<br />Quant au sens général de la phrase, c'est une monstruosité. Le fait d'avoir un nom qui représente le corps briderait la liberté d'expression. C'est faux. La liberté d'expression est bridée par les droits d'autrui, pas par le nom qui soi-disant représenterait le corps. Il y a confusion entre la raison originelle de ce droit et sa mise en oeuvre. La personnification de l'auteur permet simplement de le localiser, de mettre en oeuvre la loi, mais n'est pas à l'origine de la loi sur la liberté d'expression, dont l'origine est justement le droit de la victime potentielle.<br /><br /><em><strong><span style="color:#6633ff;">"Sur Internet, le corps est le grand absent. Il n’y a pas de plus vertigineuse impunité potentielle que l’absence du corps."</span></strong></em><br />Encore du n'importe quoi. On se demande quel nouveau sens elle prête cette fois au mot corps. Comme le corps serait absent, on ne peut le punir (par exemple lui donner une fessée). Effectivement, on ne peut punir de façon corporelle les Internautes (encore que, en leur envoyant une décharge électrique...). Mais à nouveau, les punitions corporelles (qui nécessitent la présence d'un corps) sont assez démodées et ne se pratiquent plus chez nous.<br />L'absence du corps de l'auteur sur Internet n'implique en réalité aucune impunité (pas plus que l'absence du corps de l'auteur dans un journal d'ailleurs).<br />Pour revenir à la thèse (très discutable) défendue, l'anonymat, sur Internet n'implique pas l'impunité, vu l'existence de l'adresse IP (à la différence de l'anonymat dans un journal, où l'organe de presse protégera plus facilement ses sources).<br /><br /></span><span style="font-family:arial;"><strong><em><span style="color:#6633ff;">"L’anonymat n’est rien d’autre que la représentation verbale de l’absence du corps."<br /></span></em></strong>Ceci c'est pour compléter le bêtisier. Il semble que le sens qui ressort de cette phrase, c'est : "<em>pas de nom, pas de corps</em>". L'anonymat représenterait une absence de corps. C'est faux, ce n'est pas la définition de l'anonymat, mais une condamnation rageuse et nothombienne de l'anonyme. "Tu ne mets pas de nom, eh bien je te tue, je t'ôte ton corps, je te réduis à néant". Et comme la colère est mauvaise conseillère, elle ne réfléchit plus et écrit n'importe quoi.<br /><br /></span><span style="font-family:arial;"><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Tout texte courageux et juste comporte une signature."<br /></span></em></strong>Encore une généralité fausse énoncée par Nothomb.<br />Il existe aussi des textes signés qui ne sont ni courageux, ni justes (comme le présent article de Nothomb par exemple). Et on peut énoncer des choses courageuses et justes sans les signer, il n'y a pas de rapport de cause à effet. En général le contenu d'un texte est même plus courageux quand il est protégé par l'anonymat, l'auteur osera dire plus qu'en l'absence de toute protection.<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"On en a vu récemment un contre-exemple sidérant sur le blog de l’un des plus sérieux magazines français d’information."</span></em></strong> Des noms, des noms, pourquoi cette pourfendeuse de l'anonymat tait ses sources ? Quel magazine, quel blog, quel auteur surtout ?<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Le moindre motif d’exécrer un tel procédé n’est pas qu’il nous force à éprouver de l’empathie pour sa victime"</span></em></strong> exécrer, victime : sa haine est immense pour finalement peu de choses. On peut exécrer la traite des enfants, la guerre, des choses plus dignes d'intérêt, mais s'emporter à ce point sur l'anonymat, quelle dérision !<br /></span><strong><em><span style="color:#6633ff;"><br /><span style="font-family:arial;">"Il n’est pas question ici de la totalité d’Internet mais de l’univers des blogs et assimilés."</span></span></em></strong><span style="font-family:arial;"> Là elle se dévoile, sa cible, ce sont les écrits des gens qui peuvent s'exprimer sans encourir sa propre censure, comme sur les blogs et les forums. Tout ce qu'Internet a apporté à la liberté d'expression. Car si une personne se pique de publier dans un journal ou chez un éditeur une critique ou une vérité dérangeante sur une célébrité, souvent cet éditeur, par peur de représailles d'une personne influente, préférera éviter de s'y engager. Témoin un article du parti communiste belge sur l'écrivain Dantinne, qui expose que cet écrivain s'est retrouvé condamné à ne plus être publié suite à son pastiche de Nothomb.<br /><br /><strong><em><span style="color:#6633ff;">"En attendant que ce juriste ou cet internaute de génie trouve une solution, on ne peut rien faire d’autre qu’inciter les explorateurs d’Internet à la plus grande vigilance vis-à-vis de cet Habeas Corpus à échelle lexicale: la signature."</span></em></strong><br />La signature est à présent "un Habeas Corpus à échelle lexicale". Encore n'importe quoi. On suppose qu'elle se réfère à nouveau au sens littéral d'Habeas Corpus. Donc c'est "que tu aies un corps" étalonné (car le sens figuré d'échelle implique cette idée, de rapport de mesure) en correspondance à des mots. Un magma incompréhensible de mots écrits vite et sans réflexion, sans faire usage de toute la saveur, de tout le sens émanant du verbe.<br /><br /></span><span style="font-family:arial;"><strong><em><span style="color:#6633ff;">"Un message qui ne comporte pas de signature digne de ce nom doit être tenu pour inexistant."<br /></span></em></strong>Tant pis, même s'il s'agit d'une invention géniale, sans la signature, on ne pourra l'utiliser.<br /><br />L'anonymat est important, car il permet de s'exprimer sans encourir les foudres détournées de puissants (hors abus évidemment). Les puissants, ce sont les riches, les employeurs, les personnes qui ont de la notoriété et de l'influence. Il permet aussi aux complexés, aux timides et aux inhibés de s'exprimer et parfois de façon très intéressante. </span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><br />En réalité, il semble que l'écrivaine ait voulu exprimer qu'un écrit qui n'est pas assorti d'une signature ne peut être pris en compte sur Internet (on se demande d'ailleurs pourquoi elle se restreint à Internet). Elle a voulu jouer avec la formule "Habeas corpus" et a construit autour de celle-ci son article. Malheureusement son édifice ne tient pas debout a fortiori qu'elle y a introduit une série de contresens juridiques.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;color:#ffffff;">.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;">Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA</span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"><strong></strong></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;color:#ffffff;"><strong>.</strong></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"><strong>PS</strong> - J'ai découvert postérieurement <a href="http://charlieenchaine.free.fr/?Amelie-Nothomb-trebuche-sur-l"><strong><span style="color:#3366ff;">un article</span></strong></a> du <em><strong>Charlie enchaîné</strong></em> qui rejoint sur certains points ma critique, notamment en indiquant : "A<em>. Nothomb écrit notamment (lire ci-contre) qu’« Internet peut être une restriction des plus dangereuses de nos libertés modernes » car « il est presque impossible d’y appliquer, sinon la loi elle-même, au moins le titre de cette loi ». On passera sur les approximations et inexactitudes sur le fond de cette tribune...".</em></span></div><div align="justify"><a href="http://charlieenchaine.free.fr/?Amelie-Nothomb-trebuche-sur-l"></a></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />AVERTISSEMENT<br />Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques. </span></div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2130778502015123603.post-43651592939901353182009-07-14T14:28:00.000-07:002009-11-20T11:02:48.711-08:00Pourquoi je vomis ce Louis-Ferdinand Destouches dit Céline ...<div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">D'après Wikipedia, <strong>Louis-Ferdinand Auguste Destouches, dit Céline</strong> serait l'écrivain le plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du vingtième siècle, après Marcel Proust (Le paradoxe veut qu'il s'agisse d'un juif et d'un antisémite).</span><br /></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />Le succès suscite toujours l'intérêt, au moins pour en faire sienne les recettes. Plus d'un écrivain s'est inscrit dans le sillage de ces deux-là afin de bénéficier d'un succès similaire. Même s'il ne s'agit alors que des fruits d'un plagiat. Une sorte de mise en oeuvre de leurs facteurs de succès en quelque sorte. Quant au lecteur, il obéit le plus souvent à une logique de prescription, c'est-à-dire qu'il fait confiance à l'autorité que forment les prix littéraires et l'annonce que font les éditeurs concernant leurs publications de best-sellers. <strong>Quand on sait que quelque chose est réputé avoir plu, on est tenté de le lire</strong>. Lorsqu'il ne s'agit pas d'écoliers contraints à la lecture des livres de leur programme, lequel mériterait pourtant un décrassage régulier.</span><br /></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.</span><br /><strong>Qu'est-ce qu'un best-seller ?</strong> </span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;"><br /></span>Beaucoup répondront un livre qui est beaucoup lu. C'est déjà faux. Nombre de livres vendus en quantité tombent des mains de leurs lecteurs et finissent par une carrière de figuration dans les bibliothèques, au motif que c'était un must de les acheter.<br />D'autres préciseront : un livre qui est beaucoup vendu. Encore faux. Un best-seller est qualifié comme tel en raison de l'apparition de son titre dans certaines listes. Cela n'est pas lié au nombre d'exemplaires vendus, ni à sa qualité académique ou son importance littéraire. Beaucoup de livres sont devenus des succès seulement après avoir été étiquetés comme best-sellers, par la confusion créée dans l'esprit des consommateurs qui y voient un gage de qualité. Une sorte de marchéage mensonger qui crée le succès d'un produit en convaincant le consommateur de sa qualité par l'argument fallacieux que le produit aurait déjà du succès. </span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;">L'intérêt pour Céline</span><span style="font-family:arial;">, encore si diffusé paraît-il, serait lié à ses <strong>qualités novatrices.</strong><br /><strong>Au niveau de la forme</strong>, par l'adoption d'un </span><span style="font-family:arial;">style</span><span style="font-family:arial;"> proche du langage parlé, émaillé de mots d'argot. Avec pour avantage résultant d'être accessible à un très large public, par la simplicité du style. En revanche, introduire l'argot dans la </span><span style="font-family:arial;">littérature</span><span style="font-family:arial;">, il n'est en réalité pas le premier et je ne suis pas persuadée du sublime de cet apport. Quant aux points de suspension dont il abuse dans ses oeuvres, il y en a qui diront qu'ils constituent la démonstration d'une incapacité à exprimer une pensée plus approfondie (lu notamment dans un commentaire aux posts de </span><a href="http://www.lepost.fr/perso/birenbaum/" target="_blank"><span style="font-family:arial;">Guy Birenbaum</span></a><span style="font-family:arial;">). Or, à mon sens, tout l'intérêt d'un écrit, c'est d'y découvrir une vision plus fouillée, que l'on n'avait pas encore envisagée. Le nec plus ultra étant de voir exprimés les concepts et les mécanismes que l'on croit habituellement impossible à décrire ou mettre en équation.<br /><strong>Pour le fond,</strong> Céline se réfugie dans un mépris gigantesque du monde, une vision nihiliste et désabusée.<br />Cette vision destructrice, désespérante me déplaît dès le premier abord. Pour parvenir à construire et améliorer ce monde, il faut garder l'espoir, avoir une certaine conception d'un bonheur collectif.<br />Cela dit, Céline est présenté comme antinationaliste, anticapitaliste, anticolonialiste, partis pris pour lesquels j'ai une certaine sympathie. Pierre Lainé fait partie de ceux qui voient un peu d'humanisme en Céline. Et tous ne sont pas de cet avis. Pour ma part, je vois éventuellement quelques traces résiduelles d'humanisme dans sa participation à la campagne de prévention contre la tuberculose de la mission Rockefeller (un comble pour un antisémite !).<br />Le summum du snobisme actuellement, c'est citer Céline dans un écrit. Personnellement, j'évite les citations, j'ai la faiblesse de préférer une construction personnelle de la pensée dans son entièreté et sa cohérence plutôt que répéter et adhérer béatement à celle d'autrui, quel que soit son tirage.<br />Et parmi les citations de Céline, il y a des horreurs, même dans "<em>Le voyage au bout de la nuit"</em> que quelques uns idolâtrent.<br />Le voyage est aussi mauvais que le reste. Une citation parmi d'autres qui reflète bien la pensée du personnage : "<span style="color:#993399;"><em><strong>Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore ? ... Si oui, tout va bien. Ca suffit</strong></em></span>" . On comprend de suite, l'égoïsme, le manque de compassion qui caractérise Céline.<br />Une autre phrase du même opus : "<em><span style="color:#993399;"><strong>Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir</strong></span></em>".<br /></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;">J'avais commenté cette phrase antérieurement, je reprends mon analyse</span><span style="font-family:arial;"> (à laquelle je souscris toujours et je n'en ai pas modifié une virgule) <span style="color:#009900;"><em><strong>:" Les hommes (au sens général, anthropos en grec) ne sont pas "si futiles". Ils se lèvent le matin pour travailler, vivre, progresser (faire des erreurs aussi). Ils ont leur part de futilité mais elle n'occulte pas la part sérieuse, pragmatique qui reste pourtant le coeur de leur activité. Ils ne sont pas uniquement des pantins poussés par le plaisir comme cet esprit pervers voudrait le prétendre.Cette futilité n'est pas seulement innée (c'est bien dans la vision malsaine d'un Céline de voir tout comme relevant de l'inné). Elle dépend beaucoup de notre acquis.Je vais prendre sa phrase au pied de la lettre, non, les distractions n'empêchent pas "vraiment" de mourir. Cela se saurait sinon.Magnanime, j'essaie d'y voir un sens plus figuré. Eh bien non, tous n'écartent pas l'ennui par la distraction, la futilité. Certains ont une vie assez intense sans. Une vision pessimiste de l'homme, dépourvue d'idéal, voila ce qui ressort de cette citation.Sa phrase prétend s'appliquer à tous et se trouve presque par voie de conséquence, fausse.Au niveau du style, elle est à peu près correctement construite, mais le choix de l'adverbe 'vraiment" est lourd, un peu mal à propos. Et son rejet en<a href="http://static.pcinpact.com/images/bd/news/23531-poubelle.jpg"><img style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 48px; CURSOR: hand; HEIGHT: 60px" alt="" src="http://static.pcinpact.com/images/bd/news/23531-poubelle.jpg" border="0" /></a> fin de phrase me déplaît. Il me donne l'impression de davantage obscurcir sa phrase que la clarifier car il rajoute un sens inutile et mal venu peu avant le point. Une phrase de Céline n'est que le reflet de sa pensée et voila ce que j'en fais : ------------------------>. </strong></em></span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#009900;"><em><strong>Et tant pis pour ceux qui le glorifient ... stupidement (j'emploie pourtant rarement ce mot si dépréciatif et méprisant)<br />Quelqu'un qui a de la pourriture dans le cerveau ne couchera que de la pourriture sur le papier."</strong></em></span><br /></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Je précise post scriptum que croire en la noirceur d'un destin, c'est croire en un fatum, c'est croire que tout est déjà écrit, finalement que tout est "inné". Tout serait déjà inscrit, dans les gènes principalement. Je trouve qu'accorder une grande place à l'inné est très cohérent avec la "pensée" du "bon" Docteur Destouches.</span><br /></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.<br /></span>Afin que les ignorants puissent se convaincre de la puanteur de cet infecte personnage qui n'impressionne que par la violence et le détestable mépris émanant de ses propos, je cite quelques morceaux choisis. Même Adolf Hitler dans "Mein Kampf"n'a jamais osé en écrire de tels. On peut imaginer ce que Céline avec le pouvoir d'Hitler aurait pu devenir. Et ce n'est pas moi, c'est lui-même qui le dit.</span><br /></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />Ces extraits proviennent de </span><a href="http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/celine.htm" target="_blank"><span style="font-family:arial;">mémoire juive et éducation : Céline, un complice des criminels nazis ?,</span></a><span style="font-family:arial;"> un site que ceux qui s'imaginent aimer Céline devraient se donner la peine de lire. Ce n'est pas ce site qui m'a convaincue je l'étais dès les premières citations que j'avais lues, et pas les plus terribles. Ce qui m'avait d'abord choquée, c'était leur caractère inexact et si mal dirigé.<br />"<span style="color:#993399;"><em><strong>Personnellement je trouve Hitler, Franco, Mussolini fabuleusement débonnaires, admirablement magnanimes, infiniment trop à mon sens, pacifistes bêlants pour tout dire, à 250 prix Nobel, hors concours, par acclamations ! Ça durera peut-être pas toujours. Les glaves ça retombe quelquefois</strong></em></span>." L'École des cadavres, 1938, p.62<br />"<span style="color:#993399;"><em><strong>Nous nous débarrasserons des Juifs, ou bien nous crèverons des juifs, par guerres, hybridations burlesques, négrifications mortelles. Le problème racial domine, efface et oblitère tous les autres</strong></em></span>." L'École des cadavres, 1938<br />«<span style="color:#993399;"><em><strong>Je ne suis pas un auteur que sa "vente" tracasse beaucoup (...). Mais en visitant votre exposition j'ai été tout de même frappé et un peu peiné de voir qu'à la librairie ni Bagatelles ni L'Ecole ne figurent alors qu'on y pavoise une nuée de petits salsifis, avortons forcés de la 14e heure, cheveux sur la soupe. Je ne me plains pas - je ne me plains jamais pour raisons matérielles - mais je constate là encore hélas - la carence effroyable (en ce lieu si sensible) d'intelligence et de solidarité aryenne - démonstration jusqu'à l'absurde pour ainsi dire</strong></em></span>» Lettre de Céline au capitaine Sézille (agitateur antisémite, secrétaire général de l'Institut d'étude des questions juives, organisateur de l'exposition "Le Juif et la France"), 21 octobre 1941<br /><span style="color:#993399;"><strong><em>«Vinaigre ! Luxez le juif au poteau ! Y a plus une seconde à perdre»«Bouffer du juif, ça suffit pas, je le dis bien, ça tourne en rond, en rigolade, une façon de battre du tambour si on saisit pas leurs ficelles, qu'on les étrangle pas avec. Voilà le travail, voilà l'homme. Tout le reste c'est du rabâchis, ça vous écœure tous les journaux dits farouchement antisémites»«Volatiliser sa juiverie serait l'affaire d'une semaine pour une nation bien décidée.»</em></strong></span> Les Beaux Draps, 1941<br /></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Certains pourront s'étonner du ton plus violent et catégorique de ce post, ce qui n'est pas dans mes habitudes. On peut combattre la haine par la non-violence mais la violence purement verbale s'accommode très bien de la violence verbale en réplique. </span><br /></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.<br /></span>Sources principales : </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Céline" target="_blank"><span style="font-family:arial;">wikipedia</span></a><span style="font-family:arial;">, </span><a href="http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/celine.htm" target="_blank"><span style="font-family:arial;">mémoire juive et éducation : Céline, un complice des criminels nazis ?,</span></a><span style="font-family:arial;">citations de Céline EVENE</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ffffff;">.</span><br />A ceux qui lisent trop vite : les citations en violet ne sont pas de moi mais de Céline et il est évident (mais dois-je le préciser) que je n'y souscris pas.<br /></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><br />AVERTISSEMENT<br />Veuillez s'il vous plaît ne pas citer mon patronyme dans vos critiques</span></div>Doris Glénissonhttp://www.blogger.com/profile/07701398506084357723noreply@blogger.com0